L’Agence nationale de la statistique et de la démographie (Ansd) a publié les Comptes nationaux provisoires de 2018 et définitifs de 2017.
Dans le document consulté au Journal de l’économie sénégalaise (Lejecos), l’Ansd souligne que la valeur ajoutée du secteur secondaire est ressortie en hausse de 7,5% en 2018 en liaison avec la bonne tenue des branches « activités extractives » (+18,7%), « fabrication de produits chimiques » (+17,2%), « construction » (+11,5%) et « fabrication d’autres produits manufacturiers (+6,3%).
Selon l’Ansd, la forte hausse des activités extractives est impulsée essentiellement par le dynamisme de la production d’or en quantité (+56,1%) tirée par l’entrée en production d’une nouvelle unité industrielle à Mako ainsi que la hausse de la production du zircon et du titane (+14,2%), en rapport avec l’accélération de l’exploitation dans les gisements de Grande Côte Opération. En outre, la vigueur des activités de fabrication de produits agroalimentaires a contribué au dynamisme du secteur secondaire.
En effet, la valeur ajoutée de la fabrication de produits agroalimentaires s’est bonifiée de 2,9 points en 2018 pour s’établir à 6,1%, sous l’effet principalement de la bonne campagne agricole de 2017. Les sous branches avec les contributions les plus importantes sont : « Riz décortiqué et farines » (18%), « Aliments pour animaux » (10%), « Pain et pâtisseries » (8%), « Fabrication de corps gras alimentaires » (7%) et « Produits de la transformation et conservation de poissons, crustacés et mollusques » (5%). En revanche, le dynamisme du secondaire a été amoindri par la contreperformance de la branche « raffinage du pétrole et cokéfaction » (-9,1%). Au total, la contribution du secteur secondaire à la croissance du PIB est restée stable en se situant à 1,7 point en 2017 et en 2018.
Adou FAYE