La Sonatel en partenariat avec la Délégation générale à l’Entreprenariat rapide des Femmes et des jeunes (DEr/Fj), célèbre le Dakar digital Show#4.
La Sonatel en partenariat avec la Délégation générale à l’Entreprenariat rapide des Femmes et des jeunes (DEr/Fj), célèbre le Dakar digital Show#4. En prélude à cette rencontre prévue du 04 au 05 décembre, les acteurs de l’écosystème numérique se sont retrouvés hier à Diamniadio pour échanger sur les possibilités de «construire un Start up nation». A cette occasion, la Der et la Sonatel ont signé une convention pour soutenir l’ambition de construire une Start Up Nation au Sénégal.
«Building a Start up nation», c’est au tour de ce thème que la 4e édition du Dakar Digital Show s’est déroulée hier. Cet évènement a réuni l’écosystème numérique. Ouvert au public les 4 et 5 Décembre 2019, le Dakar Digital Show est l’événement-phare de l’écosystème numérique organisé par Sonatel depuis 4 ans. Son objectif est de rassembler les principaux acteurs du Digital et des contenus et de créer un espace d’échanges et de partenariats.
«Le Dakar Digital Show combine des conférences et démonstrations dans les stands dans un style agile et riche qui permet à un large panel d’acteurs (éditeurs de contenus, développeurs, groupes média, acteurs des médias sociaux, investisseurs, porteurs de projet, startups) de vivre une expérience unique. Nous avons accueilli en 2018 plus de 2500 visiteurs, et nous attendons plus de 3000 personnes cette année», a déclaré le Directeur général de Sonatel Sékou Dramé.
Cette nouvelle édition, organisée en partenariat avec la DER/FJ, est une occasion pour Sonatel d’inviter le public à venir découvrir dans les stands, durant les livetalks, les panels ou en ateliers, les dernières tendances technologiques autour de sujets disruptifs tels que : Financement et levée de fonds, Block chain/Intelligence Artificielle, Fintech, Transformation Digitale des entreprises, etc. L’objectif de Dakar Digital Show est de développer d’une part une véritable plateforme de rencontres B2B en fournissant aux professionnels du secteur une plateforme d’échanges pour mettre en lumière les perspectives de business et, d’autre part de réunir les acteurs du secteur du digital et des contenus de l’Afrique et du monde. Ces deux jours sont une opportunité pour les initiateurs de projets innovants, de rencontrer les acteurs du domaine et de nouer des partenariats. Sonatel participe ainsi, à travers le Dakar Digital Show, à l’essor de l’économie numérique en favorisant des synergies entre les acteurs du digital, les médias sociaux, les entreprises, les professionnels de l’IT.
Selon le Dg Sékou Dramé, le digital est en train de révolutionner les rythmes de vie et de consommation et les acteurs de l’économie numérique impacteront forcément au développement de l’économie de nos pays. «Chaque année, ce sont des centaines de Startups qui se créent en Afrique. L’Afrique attire de plus en plus l’investissement qu’un écosystème avec des incubateurs est en train de mettre en place pour favoriser le développement de ces startups. L’Afrique du numérique est donc en effervescence. Ces startups se créent et révolutionnent les secteurs comme la logistique, le payement, l’agriculture grâce à l’innovation dans le Fintech, le E-commerce.
Tous les jours, ce sont de vraies applications qui viennent impacter positivement la vie des populations. En 2018, les jeunes bourses du continent ont attiré plus d’un milliard de dollars d’investissements, soit deux fois plus en 2017. Il faut cependant noter que le gap est plus important que ce qui se passe sur les autres continents. C’est au regard de ces disparités que nous avons choisi le thème «Building a StartUpNation».Nous avons conscience que cette startup nation ne pourra pas se construire sans infrastructures et des partenaires. C’est pourquoi, Sonatel a mis en place des infrastructures pour favoriser ce développement numérique. Nous sommes fiers de placer le Sénégal dans le top5des pays où l’internet est moins cher. Depuis 2018, nous avons divisé par trois les tarifs de l’internet. Nous avons également lancé des programmes d’accompagnement de startups», dit-il. Selon le représentant du ministre de l’Economie Numérique, Yoro Moussa Diallo, les technologies numériques révolutionnent notre quotidien. «De ce fait, l’ambition du Sénégal est de faire de notre pays un pays de Startups.
Ainsi, l’Etat compte jouer pleinement son rôle dans la construction de startup nation. On a même saisi le Parlement pour le vote de la loi sur les startups. Car nous voulons que le numérique contribue à hauteur de 10% au Pib et à la création de 35.000 emplois à l’horizon 2025», affirme le secrétaire général du ministère de l’Economie Numérique.
Délégué à l’Entreprenariat Rapide des Jeunes et des Femmes (Der), Pape Amadou Sarr magnifie le partenariat entre la structure qu’il dirige et Sonatel. «À travers l’organisation de cet événement par la Sonatel, un partenariat officiel a été noué avec la Der qui marque encore une fois son engagement pour accompagner la politique publique du Sénégal, plus particulièrement du développement de l’économie numérique.
Le Dakar digital Show de cette année revêt un caractère particulier, plus riche et beaucoup plus international», soutient Pape Amadou Sarr. Face à la bipolarisation croissante de la puissance digitale dans le monde, indique M. Sarr, l’Afrique et particulièrement le Sénégal ne doivent pas rester en rade. « Il doit agir et mettre en place les législations adaptées et des moyens financiers importants pour rattraper le gap et être dans la révolution numérique. C’est pourquoi, le Sénégal veut construire un Startup nation au Sénégal comme l’Etat d’Israël. Le Sénégal doit devenir le leader africain sur les questions essentielles dans la sous-région comme l’intelligence artificielle et la réalité virtuelle.
L’Etat du Sénégal entend jouer pleinement son rôle dans la construction de la Start up Nation, en poursuivant ses efforts dans l’amélioration du cadre des affaires, ainsi que la mise en place des suppléments des financements de projets et de dispositifs d’accompagnement et de formation des entrepreneurs comme la Der. Chaque année, nous mettons en place 3 milliards de Fcfa pour accompagner les Startups, les écosystèmes», affirme le patron de la Der.