Il est de notoriété publique que le député M. L. Diallo est un Lucky Luck à rebours, dans son genre. Si le célèbre héro de bande dessinée « tirait plus vite que son ombre » au service du bien et de la justice, il a trouvé son pendant- antéchrist plutôt- au Sénégal.
Voilà un homme du mal, issu d’un mal, et qui vit par le mal. Voilà un homme qui ne fait apparemment pas la distinction entre « adversité » et « haine ».
Mamadou Lamine Diallo est parvenu à l’hémicycle par un wagon, le même qu’il a toujours emprunté à défaut de construire sa propre locomotive. Ce qui est en soi louable parce qu’il n’est pas donné à tout le monde d’être leader.
Le mouvement qu’il a créé depuis lors s’appelle « tékki ». En wolof, le terme est une projection d’une position de « non-signifiant » (ku tekki woul) vers une position de notoriété (tékki). Apparemment, les trajectoires suivis ne l’ont pas encore satisfait puisqu’il doit sentir un manque, une insuffisance en lui-même qui l’empêche d’être accompli (autre définition de « tekki »).Tékké goul.