Dès l’introduction de ce texte, ma pensée va vers l’Adjudant-Major, Commandant actuel de la Brigade de gendarmerie de Ouakam. Le 12 mars 2019, je m’y suis rendu pour régler un problème.
L’Adjudant-Major, qui était visiblement très occupé, m’a quand même reçu avec une courtoisie exquise, et m’a réglé avec diligence le problème objet de mon déplacement. Cela n’arrive pas toujours dans notre pays. J’avais garé mon véhicule à l’intérieur, à un endroit que m’avait indiqué un gendarme, au milieu de nombreux autres véhicules, qu’on appelle communément ‘’clandos’’. Je ne m’attarde pas sur les ‘’Jakarta’’ qui y étaient aussi en grand nombre.Quand je suis sorti des bureaux de la gendarmerie, je n’ai pas pu m’empêcher, au moment où j’allais prendre mon véhicule, de jeter un coup d’œil de près sur les ‘’clandos’’. Ils sont si délabrés qu’ils ne devaient même pas transporter des animaux. Je me suis informé auprès d’une source sûre qui m’a assuré que chaque fois que les hommes du Major-Commandant rencontrent de tels ‘’véhicules’’ dans la circulation, ils les conduisent à la brigade où ils sont immobilisés. Beaucoup de commandants de brigade et de commissaires de