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Contribution : élection présidentielle du 24 février 2019 – portée et significations de la victoire du candidat Macky Sall

Contribution : élection présidentielle du 24 février 2019 – portée et significations de la victoire du candidat Macky Sall

Les rideaux viennent d’être tirés avec la dernière séquence de l’élection présidentielle du 24 février 2019, par la publication des résultats officiels par le Conseil constitutionnel, le mardi 5 mars 2019.                    
Si on peut donc considérer comme clos la page contentieuse de la présidentielle 2019, tout au moins au plan juridictionnel, il n’en est pas ainsi du contentieux politique qui demeure et persiste, puisque le Communiqué conjoint des quatre candidats de l’opposition, en date du 28 février 2019, stipule : « Nous rejetons fermement et sans aucune réserve ce résultat », mais, « nous ne ferons aucun recours devant le Conseil constitutionnel. »
Terrible paradoxe !
On peut affirmer sans risque de se tromper, que c’est la première fois dans notre histoire électorale vieille de plus d’un siècle et demi, que des élections soient contestées, sans que des recours ne soient déposés auprès des institutions judiciaires compétentes. En droit, c’est par la production par des preuves matérielles dûment établies, qu’on peut justifier du bien-fondé des manquements et irrégularités constatés lors d’un scrutin. L’absence de recours, équivaut donc, en fait, à l’acceptation implicite des résultats proclamés.
Est-ce que la CENA qui a pour mission principale de « veiller à la bonne organisation matérielle des élections et d’apporter les correctifs nécessaires à tout dysfonctionnement constaté » a été saisie d’irrégularités dans la conduite du processus électoral, pour constater et établir sur pièce et sur place, l’existence de supposées fraudes qui pourraient porter atteinte à la sincérité du scrutin ? (Article L.5 du Code électoral).
  Comme chacun le sait, le scrutin présidentiel du 24 février a été le plus surveillé dans l’histoire électorale de notre pays, avec la présence de plus de cinq mille (5000) observateurs qui se sont déployés sur tout le territoire du théâtre des opérations de vote.
Tous les observateurs nationaux comme internationaux, ont été unanimes à reconnaître que le scrutin, dans l’ensemble, s’est bien déroulé. Il y a eu certes des manquements constatés çà et là, mais qui n’ont nullement affecté la sincérité du scrutin. Pour cela, ils ont formulé des recommandations pertinentes, qui peuvent contribuer à l’amélioration de notre système électoral.
De telles appréciations positives sur le déroulement du scrutin, évidemment, doivent être interprétées comme un hommage rendu au peuple sénégalais, qui, malgré les menaces qui ont plané sur le scrutin, a su faire preuve de grande lucidité et d’un sens élevé d’engagement patriotique et républicain pour aller voter massivement et se dresser en bouclier et en sentinelle vigilante de la surveillance du processus électoral.  
Assurément, avec la présidentielle du 24 février 2019 qui a connu un taux de participation de plus de 66%, la vitrine de la démocratie sénégalaise a encore brillé avec éclat. Le scrutin présidentiel qui vient de s’achever, va ouvrir une nouvelle page dans l’histoire politique de notre pays, et va contribuer à hisser encore plus haut son drapeau, et à le faire flotter et scintiller fièrement et majestueusement, dans le firmament des nations authentiquement démocratiques.
Il y a lieu de noter que bien avant la tenue du scrutin, l’opposition a tenu en haleine la population sénégalaise, en cherchant à instaurer un climat pernicieux d’un contentieux préélectoral artificiel, en soutenant l’existence supposée de deux fichiers électoraux dont l’un serait mis sous le coude par le camp de la majorité, pour perpétrer un hold-up électoral. Ensuite, elle a inventé de toutes pièces, dans le but d’intoxiquer les esprits, l’existence de résultats électoraux préfabriqués que le pouvoir allait substituer aux vrais résultats qui seraient issus du vote. La vérité des urnes, a prouvé avec un éclat assourdissant, que toutes les accusations cousues de fil blanc proférées par l’opposition dans la période préélectorale, n’étaient que pure fabulation. Aussi, rien d’étonnant, si la bulle du contentieux préélectoral, savamment orchestrée par l’opposition pour semer la désinformation, s’est subitement dégonflée tel un ballon d’autruche !
En réalité, c’est parce qu’elle avait pris conscience bien avant les élections, de la défaite cinglante que le candidat de la majorité présidentielle allait lui infliger, que l’opposition avait choisi d’opter pour la stratégie de la fuite en avant, pour pouvoir justifier à postériori la débâcle électorale qu’elle allait subir inéluctablement.
 Comme tout le monde le sait, la balance des rapports de force politique entre les candidats en lice, penchait en faveur du candidat Macky Sall qui a organisé des meetings qui ont rassemblé des milliers et des milliers de personnes. C’est là, un indice éclairant d’une campagne de terrain de démocratie locale, particulièrement dynamique et efficace, face à une opposition morcelée, divisée et sans programme convaincant.
Contrairement aux quatre autres, le candidat de la majorité présidentielle avait un programme, en plus d’un bilan particulièrement reluisant, avec des performances extraordinaires dans tous les secteurs d’activités. En sept ans de magistère, le Président Macky Sall a opéré une véritable transformation structurelle du Sénégal grâce à une stratégie d’industrialisation efficace. Aujourd’hui, tous les acteurs politiques devraient se réjouir du parrainage et féliciter le Président SALL, car il ne fait l’ombre d’aucun doute que l’élection présidentielle qui vient de se tenir, n’aurait absolument pas pu être organisée, s’il n’y avait pas le parrainage.
Avec 139 (cent trente neufs) « candidats à la candidature » alignés sur la ligne de départ de la présidentielle 2019, il est légitime de se demander comment le scrutin allait être organisé, si l’on sait que dans notre dispositif électoral, le vote ne dure qu’un seul jour et qu’il a lieu un dimanche.  (Article L.63 du Code électoral).
Si avec les législatives du 30 juillet 2017 qui avait enregistré la présence de 47 listes en compétition, le vote ne pouvait pas se tenir en un seul jour, comment le pourrait-il avec 139 candidats, c’est-à-dire le nombre aux législatives multiplié par trois ? Il faudrait alors plus d’une semaine pour voter, ce qui est impossible dans le droit électoral sénégalais. C’est pourquoi, il est absolument faux de dire que le parrainage a été institué par le Président Macky Sall, pour éliminer de la compétition électorale certains candidats. Il n’est pas utile de revenir sur le parrainage que nous avons longuement abordé dans une contribution intitulée « Et s’il n’y avait pas le parrainage ?», et publiée largement par la presse en avril 2018.
L’opposition doit faire son autocritique et présenter des excuses au peuple sénégalais, pour avoir distillé dans les réseaux sociaux des fakes news propageant l’idée d’un deuxième tour de scrutin présidentiel.
C’est pourquoi, les sénégalais sont surpris d’apprendre que les quatre candidats ont « rejeté sans réserve » les résultats du scrutin présidentiel du 24 février 2019. Pourtant, ils avaient des mandataires et des représentants dans tous les bureaux de votes, dans les Commissions départementales de recensement des votes et dans la Commission nationale de recensement des votes.
Pour avoir siégé comme représentant du candidat Macky Sall dans la Commission départementale de recensement des votes du département de Dakar, je mesure à quel point, le travail accompli par les magistrats de la Cour d’Appel, dans ces commissions, a été rigoureux, pointu et transparent du début à la fin. La méthodologie pratiquée est l…


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