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Ismaila Sarr : « Je veux aller plus loin que tout le monde »

Ismaila Sarr : « Je veux aller plus loin que tout le monde »

Ismaila Sarr était à cœur ouvert avec Ouest France. Le Sénégalais du Stade Rennais à accoré une interview au média français dans laquelle l’international sénégalaise est revenu sur son enfance, sur ses débuts en France mais également sur ses objectifs personels.
A quoi ressemble l’enfance d’ismaila Sarr ?
Ismaila, il ne voulait que du football. Quand on me disait « va à l’école », moi je voulais jouer au football.
Comment passe-t-on, ensuite, de Dakar à Metz ? 
C’est un peu bizarre, car la première fois que je viens en Europe, je ne vois que des blancs. En plus, Metz il fait trop froid, je ne parlais pas français bien. Je restais tranquille dans mon coin, ma chambre, après l’entrainement. Au fur et à mesure je me suis adapté un peu j’ai commencé à parler, à jouer bien comme d’habitude.
C’était dur ?
Oui, les premiers mois. En plus ma famille me manque, je ne connais personne. Oui…
Pensiez- vous devenir pro ?
Non, je pensais que j’allais rester au Sénégal toute ma vie. Je voulais travailler pour aider mes parents…
Si vous n’étiez pas devenu footballeur?
Je ne sais pas (rires)
Vous avez été transfert pour 17 millions d’euros à Rennes. C’est une somme qui vous parle ? 
C’est un truc de fou …Je suis resté un an à Metz, j’ai dit « Ouah » ! Ensuite je suis venu ici, j’ai dit je ne calcule pas millions d’euros ça, moi je fais mon job, moi je fais que mon boulot.
Ça ne vous a pas rajouté de pression ?
Un peu, mais je me suis dit que si je me mettais beaucoup d’argent de pression, il ne faut pas penser qu’a l’argent. Moi j’ai un job.
A 20 ans, vous étiez titulaire à la coupe du monde. Etes-vous une star au Sénégal ?
Non, il y a Sadio Mané, Koulibaly, Baldé Keita… Moi je suis en dessous d’eux. Je vais travailler pour aller devant !
De l’extérieur, on vous voit timide. Est-ce le cas ? 
Oui, ça, c’est vrai même dans le vestiaire. Des fois Jordi il me dit « les gens croient que tu ne parles pas français ». Moi je lui dis : ‘ Je suis Sénégalais, je parle wolof (rires).
Vous avez un caractère marqué sur le terrain pourtant ?
Ce n’est pas pareil. Si ça ne marche pas, j’ai le droit de parler. Quand je vois un truc pas bien, j’ai le droit parce qu’ici je ne parle pas, ce n’est pas bien. Ce n’est pas pareil sur le terrain et en dehors.
Etes-vous moins timide cette année ?
Oui, je parle beaucoup par rapport à l’an passé, où je ne parlais pas, je restais tranquille. Maintenant, je commence à Parler.
Vous subissez énormément de fautes. Avez-vous appris à gérer les situations ?
Avant, le coach, il me protégeait. Il disait tout le temps : ‘il faut qu’on protège Isma ». Il m’a conseillé de prendre de la distance avec les défenseurs. Si tu es proche de lui sur le premier ballon que tu touches, il va te faire mal. Je prends des coups mais cava mieux que l’an dernier
Comment envisagez-vous votre carrière ? Faire comme Mané ? 
Pourquoi pas, même aller plus loin que tout le monde, c’est ça que je veux, mais il faut que je travaille encore. Il faut que je marque un truc ici à Rennes avant de partir dans d’autres pays ou clubs. Il faut gagner quelques choses ou amener le club en quarts de finale ou demi-finales…
 
Ouest France
 


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