À Diourbel où il s’entretenait avec les Imams, Chefs de village, délégués de quartiers etc…, le ministre en charge du suivi du PSE n’y est pas allé avec le dos de la cuillère quand il s’est agi pour lui d’apprécier les plans qui ont précédé celui du Président Macky Sall.
Revendiquant son appartenance à la famille de Meïssa Waly Dione et à celle de Serigne Touba, Cheikh Kanté aura d’abord tenu à faire savoir qu’il se sentait fièrement chez lui dans le Baol, avant de dispenser un cours magistral à l’assistance sur les axes prioritaires de la gestion Sall.
Entouré de l’adjoint au gouverneur de Diourbel, du représentant du maire de la commune, de Serigne Mourtada Abdou Lahad Mbacké, de Serigne Cheikh Abdou Bali et de plusieurs autres autorités, le Dr Cheikh Kanté se voudra critique par rapport à aux programmes économiques déroulés au Sénégal avant 2012. »Le Pse est une panacée contre la pauvreté dont l’efficacité ne peut être contestée avec le taux de croissance extrêmement performant enregistré par le Sénégal allant jusqu’à 8%. (…) De 1960 à 2012, les programmes économiques de mise ont tous échoué, contrairement au PSE qui a montré toute sa perspicacité dans le contenu et dans les démarches. »
Il dira trouver que les secteurs économiques du pays ont tous connu un essor non négligeable, car le Pse s’articule autour de plus de 27 projets et 17 réformes phares qui ont sensiblement révolutionné le quotidien du Sénégalais. Pourtant, se réjouit-il, »les résultats sont déjà reluisants alors que l’échéance court jusqu’à 2035. »
Cheikh Kanté de poursuivre : » La majeure partie des Sénégalais ont vu que leur train-train quotidien a considérablement évolué. » Une affirmation basée sur une étude faite par des experts et qui déclare, confie-t-il, que le Sénégalais va mieux. Le ministre du Pse ne se privera pas de rappeler que le Sénégal a étonné son monde à travers l’initiative pour la transparence des industries extractives qui a placé le pays à des niveaux de considération internationale importante. Il évoquera les 194 fermes Naatangué, les récoltes du maraîchage, la production laitière, la production rizicole, la distribution continue de l’électricité comme étant des réalisations palpables dont nul ne peut nier la réalité…