Quand un Président, né après les indépendances, use de subterfuges- sic- comme Opium du peuple, quelle doit être l’attitude de ce peuple en proie au doute existentiel permanent ?
Au regard du référentiel d’essence machiavélique, il est aisé de « comprendre » la démarche.
Pour autant, la volonté de vouloir tromper et abrutir par tous les moyens le peuple à travers des inaugurations d’infrastructures inopportunes voire l’organisation de combats de lutte par des proches n’est pas excusable.
On peut sans risque de se tromper être sûr que le sénégalais lambda ne prendra jamais le Train Express Régional-TER- pour se rendre à l’aéroport de Diass via Diamniado ou l’autoroute Ila Touba lorsqu’elle sera payante pour rallier Dakar ou Touba ou vice versa, alors qu »il peine à manger à sa faim, à se soigner, à disposer d’eau potable, à bénéficier de cadres appropriés pour un enseignement de qualité pour ses enfants dans les daaras ou les écoles publiques voire à subvenir à ses besoins de base.
J’en viens maintenant, après avoir campé le manque de vision de nos dirigeants actuels sur la prise en charge des vrais besoins des populations, au volet relatif à l’organisation de ces nombreuses manifestations dans des sites coûteux avec des parfums de surfacturation comme le Centre de Conférence Abdou Diouf-CCIAD-, Dakar-Aréna-, Arène nationale de lutte du technopole financée, par semblerait il, un don de l’État Chinois. Financement qui a été présenté sous un autre format au peuple.
Ces structures dispendieuses payées avec l’argent du contribuable sénégalais (TER- environ 1.200 milliards TTC, CCIAD autour de 52 milliards) sont construites pour abriter des cérémonies somptuaires comme l’African-Awards avec un milliard de nos pauvres francs pour plaire à la CAF alors que nos équipes locales peinent au niveau africain faute de moyens, l’investiture du candidat sortant de « Benno tass Yaakar » entre autres.
S’y ajoute, si besoin en était, l’organisation peu subtile d’un combat de lutte pour le 13 janvier 2019 qui, pour le temps de son déroulement et les commentaires d’après, ne nous fera point sortir de la réalité.
En effet, pour le temps de vie d’une rose, lesdites réalités se dresseront devant nous aussitôt après les leurres et lueurs d’un montage inélégant de « toure leundeum » sous forme de rêve malsain et ce, après le coup de sifflet final de l’arbitre du combat. Affligeant !!
Ces actes, assurément, n’ont qu’un seul objectif : « Endormir les populations pour des raisons à forte odeur électoraliste afin de perpétuer des forfaitures inavouées en son encontre. »
Quelle tristesse de la part d’un candidat sortant qui se targue tant de ses réalisations et qui essaie de se tailler des adversaires sur mesure en usant d’ arguties judiciaires.
Cependant, comme le dit l’adage populaire, » Qui vivra, verra ».
On se croirait, hélas, à l’ère de la traite des noirs, du colonialisme et du début des indépendances vers 1960 au vu de la gestion peu élégante et sans éthique de l’ État, par le pouvoir en place depuis 2012 et encore. « Da fa doye seuk ».
Dès lors, il ne serait nullement INUTILE de rappeler aux sénégalaises et sénégalais de tous bords que l’heure est EXTRÊMEMENT GRAVE pour se concentrer et jacter indéfinément sur des combats de lutte.
Il est à préciser pour tous les amateurs de ce sport noble de chez nous-lutte simple- que nous n’ avons rien contre l’organisation de combats mais qu’elle se fasse sans aucune connotation de politique politicienne pour détourner les populations vers des sujets de conversation n’ayant pas trait à l’emploi, au pain, aux soins de santé, à l’enseignement , à l’eau potable, à l’énergie notamment dont elles ont tant besoin particulièrement en zone rurale.
A cette longue liste de quête existentielle légale, humaniste et morale, j’y intégre les semences et les engrais de bonne qualité qui font défaut régulièrement pour nos braves paysans ou les bons impayés des récoltes arachidières après des journées et des mois de dur labeur depuis quelques années sans oublier le vol de bétail et la non protection de nos pêcheurs et de nos côtes.
Aussi, il est urgent que LA POPULATION SE RÉVEILLE ENFIN pour faire face à son quotidien voire son destin et ne pas feindre de l’occulter, car la réalité reviendra frapper à nos portes inéluctablement une fois que la clameur et le faux bonheur se seront estompés.
En 2019, les méthodes utilisées il y a de cela fort longtemps, ne doivent plus être de mise pour nous détourner de l’essentiel : « notre besoin citoyen incompressible, parce que constitutionnel, de mieux vivre ensemble, en tant qu’Êtres dignes devant profiter de toutes les richesses du Sénégal à travers une juste et équitable répartition des ressources nationales de tous ordres pour un plein épanouissement doit être notre crédo. »
Ainsi, je suis d’avis que les paradigmes d’une meilleure gestion de l’État doivent fondamentalement être revisités comme l’a si bien analysé un leader politique après un diagnostic efficient suite à deux années de tour du Sénégal.
Reconnaissons-le, il a eu à faire certes des erreurs d’approche managériale, on le concéde à ses critiques, mais nul n’est parfait.
Seul Dieu, Lui, l’Audient, l’Omniscient est dépositaire de cet attribut.
Ainsi, il me semble qu’il a eu une approche pafois hâtive parce qu’animé surtout par le souci de « vouloir aller vite pour bien faire » et mettre le Sénégal sur les rampes du développement. La démarche était certes noble mais n’a pas été inclusive voire participative pour être comprise, certainement, Allez savoir !
Elle a été analysée par certains comme élitiste, là où seule la volonté de travailler avec les meilleurs profils aux postes identifiés d’impulsion était en réalité son référent de management public. « Qui dit choix, dit élimination et bonjour les inimitiés. » C’est humain, car c’est de « l’erreur que naît la vérité » disait un grand philosophe.
Et cela lui a permis pendant 14 années à méditer dans la solitude et à mûrir dans le temps pour mieux servir son peuple par une vision claire, simple, concise et
progressiste.
Homme d’expérience de par son vécu, patriote sincère, fidèle et loyal n’en déplaise aux pourfendeurs, ne critiquant jamais ses frères d’hier l’ayant combattu ou quitté, n’élevant jamais la voix, n’ayant aucunement manifesté comme son mentor Me Abdoulaye Wade, un signe de faiblesse et/ou de complexe vis à vis d’une quelconque puissance extérieure, prônant des rapports de respect mutuel, de retenue sur le plan de la diplomatie et des affaires d’État comme des relations économiques avec les partenaires publics et privés étrangers, homme d’État visionnaire, épris de paix , de justice et de « yeurmandé » oeuvrant pour la protection de la préférence nationale e…