Il ne restait donc plus que ça! À moins de 2 mois d’une élection présidentielle sénégalaise. déstructurante ou structurante, selon son résultat et sa transparence ou non, voici que le monde du football africain s’en mêle.
Manifestement, après l’Internationale libérale et les chefs d’Etat, contraints d’adouber un candidat sortant en déroute, c’est au tour du football africain, sport populaire par excellence, d’être instrumentalisé à des fins politiciennes. Au service d’un Macky Sall aux abois, s’accrochant à tout pour sauver sa peau d’une inéluctable noyade en pleine mer agitée.
Cornaques, encadrés, manipulés par un Augustin Senghor, President de notre Fédération de football, militant acharné d’un parti au pouvoir, Apr, aux chiens, les plénipotentiaires du football africain réalisent-ils qu’ils sont transformés en bétail au service d’une illégitime cause électorale ?
Qui donc pour le dire au Président de la Confédération africaine de football, Ahmad Ahmad?
Sûrement pas ce cretin de Samuel Etoo qui a commis la grave bêtise de nous insulter, nous Sénégalais, en se permettant de prendre position pour le voleur qui se considère président du Sénégal.
On peut comprendre que nomme par ce dernier au poste insignifiant d’Ambassadeur itinérant, notre joueur Elhadj Diouf, puisse tenter de venir à son secours. Mais les choses doivent être dites: que le football ne se mêle pas de politique intérieure.
  Surtout pas au Sénégal. Faites votre cérémonie de récompense des meilleurs footballeurs mais pas d’intrusion dans nos affaires nationales.  
  Augustin, Etoo, Fatma Samoura, Diouf et tous les autres, ceci n’est pas un avertissement, c’est une menace: si vous déconnez, nous vous fracassons! 
Adama Gaye
     
 
  