Arrêté ce vendredi à la suite des propos qu’il avait tenus lors du rassemblement pour la libération de Farba Ngom, l’ex-ministre a finalement quitté la section de recherches où il avait été placé, après une longue audition qui s’est terminée très tard dans la soirée.
Pourquoi ce changement de dernière minute ? Alors qu’il était poursuivi pour « trouble à l’ordre public et actes de nature à porter atteinte au fonctionnement régulier de la République, appel à l’insurrection et actes de nature à saper le moral des forces armées ainsi que celui des populations »,
Le Quotidien révèle que la décision d’abandonner les poursuites aurait été prise au plus haut sommet de l’État, précipitant ainsi sa libération.
Finalement, aucune charge n’a été retenue contre lui, transformant cette affaire en un véritable coup de théâtre judiciaire.