Dans son ouvrage de référence « La République des Carrés – Notto Diobasse Smart City », Alioune SARR, Maire de Notto Diobasse et ancien Ministre des Transports Aériens, du tourisme et du Commerce, de l’Industrie et des PME, propose une vision audacieuse et profondément africaine du développement : industrialiser le Sénégal à partir de ses territoires.
Sous le concept novateur d’industrialisation par les territoires, il invite à replacer la commune au cœur de la production nationale, en faisant de chaque territoire un pôle de création de richesse, d’emploi et de transformation.
Une révolution productive ancrée dans le territoire:
La République des Carrés repose sur une conviction : la souveraineté économique commence dans le carré, le village, la ville, le terroir.
À Notto Diobasse, cette vision est conçue par la mise en œuvre du Plan Smart City, articulé autour de pôles stratégiques :
– un pôle industriel et logistique,
– un pôle agro-industriel,
– un pôle éducatif, sanitaire et de services.
Ces espaces structurés deviennent des zones industrielles de proximité, dotées d’infrastructures modernes, d’énergie solaire et de centres de formation, où la jeunesse locale et la diaspora peuvent investir, produire et innover.
Un modèle d’inclusion et de souveraineté:
Alioune SARR replace la commune au centre de la politique industrielle nationale.
Il défend une gouvernance décentralisée fondée sur :
– la sécurisation foncière: chaque Chef de Carré comme acteur du développement,
– le Partenariat public-privé: commune – développeurs – investisseurs – diaspora,
– et la création de chaînes de valeur locales reliant le producteur, la transformation et la distribution.
« L’industrialisation ne se décrète pas depuis les capitales. Elle se construit depuis le village, la ville, avec les citoyens comme coproducteurs de la prospérité », affirme M. SARR.
Des pôles d’emploi et d’innovation:
Ce modèle vise à :
– créer des milliers d’emplois dans chaque commune,
– favoriser l’autonomie des jeunes et des femmes,
– réduire les importations par la production locale,
– et stimuler la transformation des produits agricoles et artisanaux.
L’industrialisation devient ainsi sociale, écologique et inclusive, plaçant l’humain et le territoire au cœur de la productivité.
Vers un réseau panafricain de Smart Cities:
Pour l’auteur, Notto Diobasse Smart City n’est qu’un prototype national d’un modèle exportable à d’autres communes du Sénégal et d’Afrique.
Il propose un réseau africain de Smart Cities productives, interconnectées par les grands corridors (AIBD, Port de Ndayane, Autoroute Ila Touba) et soutenues par la diaspora et les investisseurs du continent.
> « L’industrialisation par les territoires, c’est la réponse africaine à la mondialisation inégalitaire », conclut Alioune SARR. « Elle redonne au continent sa dignité économique, en bâtissant la prospérité depuis la base. ».
