Le Conseil national de Régulation de l’Audiovisuel (CNRA) a tenu ce jeudi un atelier en présence de son président, Oumar Ndiaye et du représentant du ministère de la communication, des télécommunications et du numérique. L’objectif de cette rencontre est de sensibiliser les rédacteurs en chef, et responsables de programmes des relations et télévisions sur la réglementation en vigueur.
Dans son propos introductif, le président du CNRA a rappelé la nécessité d’abord de préciser que le régulateur n’a pas l’intention d’exclure qui que ce soit. « Nous allons dialoguer avec tout le monde. Nous avons sélectionné les organisations ayant signé une convention avec le CNRA. Cela ne signifie pas que toutes les organisations conventionnées sont présentes. Il existe également des organisations régionales ayant signé une convention avec le CNRA. Elles sont présentes dans chaque région, dans chaque département du CNR. Et nous nous déplaçons pour aller où qu’elles soient sur le territoire national ». La réunion d’aujourd’hui avec les rédacteurs en chef et directeur de programmes des télévisions et radios, est la première d’une série qui permettra d’aller là où les professionnels travaillent, là où ils rencontrent des difficultés, là où ils s’expriment, pour leur parler. « L’objectif est avant tout de les amplifier, dans l’esprit de la réglementation. »
Un avertissement pour les dérives dans le milieu audiovisuel
Le constat est clair, selon le président du CNRA. Les dérives sur les plateaux de télé et le non-respect des institutions sont déplorables et il faut s’en offusquer. « Nous continuons de les constater. Et chaque fois qu’il y a une dérive, une insulte, une attaque, contre l’autorité de ceux qui dirigent le pays, chaque fois qu’il y a une agitation quelque part, la première chose à faire est de se demander : « Mais qu’est-ce que le régulateur ? » De la même manière qu’à chaque crime, agression, vol, on se demande : « Qu’est-ce que la police ? » Le réflexe est clair et on comprend bien : « Mais qu’est-ce que le régulateur ? » Et finalement, on s’est demandé : « Sans régulateur, il ne serait pas une figure de l’ombre, il n’existerait pas et on n’en parlerait pas », a martelé Oumar Ndiaye qui rappelle le rôle du CNRA.
Appel au sens de la responsabilité
Le régulateur a indiqué que la loi doit être appliquée par tous les moyens. « Dorénavant, la tolérance sera de mise. Nous préférons nous adresser en premier lieu aux responsables des rédactions et des programmes », précise t-il en rappelant que l’ordonnance peut aller jusqu’au retrait de la licence de l’entreprise de presse concernée.
     
 
   
   
                 
                 
                