Le Real Madrid continue sa marche tranquille vers le sommet. Moins machine à écraser qu’on ne l’imaginait, mais tout aussi efficace, la Roja merengue a signé une cinquième victoire consécutive en Liga (2-0) contre l’Espanyol Barcelone grâce à deux frappes d’exception signées Eder Militão et Kylian Mbappé. Résultat : le Real reste seul en tête du championnat et affiche une sérénité déconcertante. 
Dès l’ouverture du score (22e), ce n’est pas un avant-centre mais le défenseur brésilien Eder Militão qui a débloqué la rencontre d’un missile plein axe, trompant le portier adverse depuis trente-cinq mètres. Une réalisation spectaculaire qui a fait tomber le verrou catalan et fixé le ton du match.
Mbappé, lui, a fait ce qu’il sait faire de mieux : concrétiser. Après une occasion manquée juste avant la pause, le Français a corrigé le tir à la reprise d’une frappe limpide du droit depuis l’extérieur de la surface (47e), inscrivant son cinquième but en cinq journées de championnat — statistique qui pèse déjà lourd dans la course au titre.
Vinicius Junior, passeur décisif sur l’action de Mbappé, a vécu une prestation contrastée : influent mais maladroit sur certaines phases, il a tout de même laissé sa marque et alimenté le débat sur sa place dans la rotation offensive du Real, face à Rodrygo et aux retours progressifs de Jude Bellingham et Eduardo Camavinga, titulaires ou remplaçants selon les nécessités.
Sur le plan comptable, le Real confirme son début de saison idéal : cinq rencontres, cinq victoires. Après une semaine laborieuse en Ligue des Champions face à l’OM, les hommes de Xabi Alonso ont su tourner la page et boucler la semaine sur une note rassurante.
Côté Espanyol, la belle série s’arrête et la troisième place paraît désormais fragile. Pour le Real, l’important reste ailleurs : l’équipe tient son rang, collectionne les succès et peut déjà envisager la suite avec sérénité — sans pour autant convaincre totalement par un jeu dominant. Mais à Madrid, l’efficacité vaut parfois mieux que la beauté, et pour l’instant, les chiffres lui donnent raison.
     
 
   
   
                 
                