La coalition Mady Touré 2025 a mis ses paroles en actes. Elle a annoncé, hier vendredi, avoir officiellement saisi le Tribunal arbitral du sport (TAS) à Lausanne, ultime recours dans sa contestation du scrutin du 2 août dernier.
Le feuilleton électoral du football sénégalais prend un tournant majeur. Après les controverses qui ont suivi le scrutin du 2 août, la Coalition Mady Touré 2025 (MT2025) est passée à l’offensive. Mady Touré, officiellement candidat à la présidence du sport (TAS) de Lausanne. Un geste fort, symbole d’une volonté affirmée de défendre ce qu’elle considère comme ses droits.
La coalition Mady Touré 2025 a saisi les juridictions compétentes pour contester la régularité du scrutin qui a porté à la tête de la Fédération une équipe adverse. Elle invoque, entre autres, des irrégularités dans la convocation des clubs, des manquements au règlement interne et des atteintes aux valeurs cardinales du sport : éthique, transparence et justice. Pour Mady Touré, l’instance fondatrice de Génération Foot et figure incontournable du football national, cette démarche dépasse le simple bras de fer administratif. « Nous ne pouvons pas banaliser l’imperceptible et continuer comme si de rien n’était », a affirmé un proche du collectif, qui estime que des changements profonds dans le fonctionnement du football national sont nécessaires.
Le recours au TAS illustre la conviction de MT2025 : le football, discipline reine du Sénégal, peut et doit bénéficier d’une gouvernance exemplaire. Le camp Mady Touré promet de se battre jusqu’au bout pour que la vérité soit connue et que les règles du jeu soient respectées.
  Un appel à la mobilisation 
  La coalition ne compte pas se contenter d’une démarche judiciaire. Elle appelle à la mobilisation de toutes les forces du football : médias, citoyens et acteurs du milieu. Pour MT2025, il faut désormais une large mobilisation populaire afin d’obtenir des garanties sur la transparence des élections à la FSS. L’avenir du football sénégalais, selon eux, dépend de la capacité des acteurs à imposer une gouvernance responsable. 
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