Muni de certificats médicaux de complaisance pour obtenir son congé de maladie, un assistant infirmier a été attrait à la barre du tribunal de Pikine-Guédiawaye pour répondre des faits d’usage de faux en écritures privées et d’escroquerie.
L’histoire chargée de haine débute dans un centre de santé de Pikine. Une technicienne de surface, qui entretenait une relation amoureuse avec l’assistant infirmier, a nourri un sentiment de vengeance à la suite d’un différend.
Pour se venger, elle a subtilisé les papiers de son ex et les a utilisés pour se livrer à des pratiques frauduleuses. Ainsi, elle a confectionné de faux certificats médicaux avec l’aide d’un complice, en les attribuant à l’infirmier. Ce dernier a été accusé d’usage de faux documents pour obtenir indûment des indemnités de repos.
L’infirmier, attrait devant le tribunal, a nié les faits. Il soutient que son ex-compagne, qui avait libre accès à ses affaires personnelles, a agi par pur esprit de revanche.
Le ministère public, prenant la mesure de la gravité des faits, a requis une peine de deux ans ferme contre lui. L’affaire a été mise en délibéré.
  L’obs 
 
     
 
   
   
                 
                