Au-delà de leur soutien affiché à la taxe sur les jeux de hasard, certains députés, dont Thérèse Faye et Amy Dia, plaident pour un relèvement de la fiscalité sur les bouillons culinaires et les produits de dépigmentation. Argument avancé : la santé publique. « Le cancer tue et beaucoup en souffrent à cause de ces produits dépigmentants », lance la militante de l’Alliance pour la République (Apr), dénonçant une tragique conséquence d’un marché peu encadré. 
  Se réjouissant de la taxe sur les jeux, ces parlementaires y voient non seulement une source de recettes pour l’État, mais aussi « un véritable acte de salubrité sociale », estimant que les pratiques liées à ces jeux affectent dangereusement une bonne frange de la jeunesse sénégalaise. 
  Transferts d’argent et paiements marchands : un risque pour les jeunes travailleurs 
  Les députés ont également exprimé leurs inquiétudes sur la taxation des opérations de transfert d’argent. Selon eux, cette mesure pourrait pousser les utilisateurs vers le cash, entraînant une baisse des transactions et, ipso facto, des revenus des opérateurs et des redevances pour l’État. Les jeunes Sénégalais actifs dans ce secteur risquent d’en être les premières victimes. À ce titre, ils préconisent la suppression de la taxe sur les paiements marchands. 
    
  Le contrôle insuffisant de certains produits importés, circulant sur le marché parallèle, retient aussi l’attention des parlementaires. Ils pointent notamment les téléphones portables et demandent un renforcement de la rigueur douanière pour exploiter pleinement cette niche fiscale. 
    
  Enfin, l’Assemblée s’interroge : le gouvernement prévoit-il des mesures à l’encontre de Canal+ ? L’opérateur, qui a répercuté sur les consommateurs le montant de sa redevance versée à l’État, pourrait être confronté à l’œil attentif des législateurs. 
  avec senewebl
     
 
   
   
                 
                 
                