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« Au lieu de réduire leurs privilèges, ils rackettent les Sénégalais » : la colère de Thierno Alassane Sall

« Au lieu de réduire leurs privilèges, ils rackettent les Sénégalais » : la colère de Thierno Alassane Sall

 
 
Le Sénégal s’effondre. Pas seulement sous le poids des inondations, mais aussi sous celui d’une gouvernance qu’il qualifie de « racket organisé ». C’est l’alerte lancée par Thierno Alassane Sall, député et président de La République des Valeurs/ Réewum Ngor, qui dénonce un pouvoir obsédé par ses privilèges au moment où les populations s’enfoncent dans la précarité.

 
« L’heure est grave au Sénégal actuellement, le pays est en train de s’écrouler, au propre comme au figuré. Il s’écroule économiquement par la manière dont les gens raclent les fonds des Sénégalais, font la poche, littéralement », a-t-il martelé ce dimanche 14 septembre à Thiès, devant le Réseau national des enseignants du RV.
Selon lui, la nouvelle alternance a déjà raté son rendez-vous avec l’histoire : « Nous avions tous espéré (…) une rupture profonde. Les changements les plus fondamentaux qu’on attendait sont ceux qui ne coûtent rien : une justice pour tous, une presse libre et indépendante. »
Pour TAS, le scandale est double : maintenir les fonds politiques en pleine crise et multiplier les taxes. « Les fonds politiques, dans un contexte extrêmement difficile, n’ont pas de raison d’être », s’indigne-t-il. « Au moment où des Sénégalais pataugent dans l’eau, le gouvernement s’apprête encore une fois à les racketter en installant de nouvelles taxes. »
La session extraordinaire convoquée ce lundi 15 septembre à l’assemblée nationale ne trouve grâce à ses yeux : « Changer le code général des impôts, le code des investissements, introduire une nouvelle taxe sur les transferts financiers… Tout cela n’a qu’un objectif : alimenter leurs fonds politiques ou organiser des tournées en Italie. »
Et de fustiger l’absurdité de certaines mesures : « Taxer les téléphones, vraiment, ça, il faut être désespéré pour le faire. Mais au lieu de réduire le train de vie de l’État, nos dirigeants rackettent les Sénégalais pour continuer à voyager. 20 ministres qui vont à Abu Dhabi, c’est du n’importe quoi. »
Face à l’urgence climatique et sociale, TAS accuse un régime incapable de protéger ses citoyens : « À Podor, les gens scrutent le niveau du fleuve avec inquiétude. (…) Le Gouvernement n’a strictement rien prévu pour eux. »



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