Lors de son intervention à l’Assemblée nationale, Me Abdoulaye Tall a tenu à rappeler que la corruption ne se limite pas à l’administration mais qu’elle implique également des corrupteurs qu’il ne faut pas occulter. Selon lui, l’OFNAC tel qu’il existait était « un office taillé sur mesure » qui, en plus, avait empiété sur les compétences du Pôle judiciaire financier, créant ainsi des chevauchements nuisibles à l’efficacité de la lutte. Pour l’avocat député, la mise en place du nouveau dispositif n’est pas une simple formalité, mais une réponse claire aux défaillances passées : ce projet de loi permettra, dit il, de mettre de l’ordre et de régler définitivement les problèmes qui minaient la structure précédente.
     
 
   
   
                 
                