Une opposition de principe
Les magistrats continuent de plaider pour que le président de la République garde la présidence du CSM. En revanche, ils s’opposent fermement à l’idée d’ouvrir le Conseil à des personnes n’appartenant pas au corps des magistrats.
Ousmane Chimère Diouf a justifié cette opposition en déclarant : « Hormis les arguments de droit comparé, comme si nous étions obligés de nous aligner sur ce qui se fait à l’étranger, aucun élément objectif ne tendait à corroborer cette thèse qui nous était présentée. Nous nous référons à nos arguments déjà développés et réitérons notre désaccord concernant une telle réforme. »
Le syndicat considère que l’ouverture du CSM compromettrait l’indépendance de la justice et les acquis du corps des magistrats.