Dans un contexte où les tensions politiques sont à leur comble, Barthélémy Dias a vivement réagi à des propos jugés insultants envers la société civile. En référence à une déclaration controversée attribuée au Premier ministre Ousmane Sonko — selon laquelle certains membres de cette société seraient des « fumiers » — Dias a remis les pendules à l’heure : « Cette société civile a toujours été là, en première ligne. Elle mérite respect et reconnaissance. »
Il a défendu les activistes, les lanceurs d’alerte et les citoyens engagés, sans qui « aucun sursaut démocratique n’aurait été possible ces dernières années ». Pour lui, tenter de les discréditer, c’est non seulement insulter leur engagement, mais aussi nier l’histoire récente du combat pour l’État de droit.
Loin des invectives et des raccourcis populistes, Barthélémy Dias appelle à une mobilisation responsable et unifiée de toutes les forces vives de la nation. Une coalition large, dépassant les clivages partisans, pour défendre les libertés fondamentales et restaurer la dignité du débat public sénégalais.