La Ligue Sénégalaise des Droits Humains (LSDH) a appris que les travailleurs de la Justice, regroupés au sein de l’entente SYTJUST–UNTJ, ont décrété un mot d’ordre de grève de 48 heures pour les jeudi 10 et vendredi 11 juillet.
La LSDH rappelle avoir déjà alerté en janvier dernier pour anticiper cette situation de paralysie du système judiciaire au Sénégal. Depuis plusieurs jours, les syndicats ne cessent de décréter des grèves successives pour la satisfaction de leurs revendications. Bien que le droit de grève soit légitime, ses conséquences restent nuisibles aux justiciables.
Appel de la LSDH à l’État et aux travailleurs
Face à cette situation, la Ligue Sénégalaise des Droits Humains interpelle une fois de plus l’État pour une solution définitive à ce problème. Elle appelle les autorités sénégalaises à poursuivre les négociations afin de trouver une issue à la crise et rappelle que :
L’accès aux services de la justice est un droit fondamental qui doit être garanti en permanence.
L’État, en tant que continuité, devrait mettre en œuvre les accords déjà adoptés depuis 2018.
L’État devrait assurer une équité entre les travailleurs, quelles que soient les réformes mises en place, notamment celle relative à l’alignement des greffiers à la hiérarchie A2.
Par ailleurs, la LSDH exhorte également les travailleurs de la justice à faire preuve de flexibilité dans les négociations afin de ne pas oublier les justiciables, qui sont fortement impactés par ces mouvements.