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Sénégal : Ce que Diomaye et Sonko ont déjà réussi en 15 mois de règne (Par Dr. Christian Abadioko SAMBOU)

Sénégal : Ce que Diomaye et Sonko ont déjà réussi en 15 mois de règne (Par Dr. Christian Abadioko SAMBOU)

Le Tandem est devenu symbole d’espérance pour de nombreux citoyens sénégalais. Bassirou Diomaye Faye et Ousmane Sonko auront, en quinze mois de gouvernance, imposé un nouveau style, des réformes audacieuses et une diplomatie proactive. Mais cette réussite repose aussi – et surtout – sur leur complémentarité politique.

La récente sortie médiatique d’Ousmane Sonko, pourtant claire et critique sur des espaces de pouvoir à repenser (média, magistrature, société civile, partis politiques, Etat-système), et tranchante sur l’autorité qu’exige le pouvoir d’une gouvernance de rupture, a relancé les spéculations sur les équilibres internes au sommet de l’État. Plusieurs observateurs et média nationaux comme internationaux s’interrogent : une divergence entre le président et son Premier ministre pourrait-elle menacer les avancées engrangées depuis leur arrivée au pouvoir ? Car au-delà des symboles de rupture, c’est un bilan concret qui s’esquisse déjà.


Sénégal : Ce que Diomaye et Sonko ont déjà réussi en 15 mois de règne (Par Dr. Christian Abadioko SAMBOU)

Une gouvernance d’intégrité qui offre ses premiers résultats
Dès les premiers mois, l’exécutif a instauré une culture de la responsabilité. Le 8 avril 2024, le président Diomaye , les invitant aux principes du Jub Jubal Jubanti, tout en rappelant la loi 2012- 12 du 27 décembre 2012, portant code de transparence dans la gestion des finances publiques. Le 28 décembre 2024 la Haute Cour de Justice est installée comme l’oblige la constitution et le règlement intérieur de l’assemblée nationale, marquant une innovation majeure dans un pays peu habitué à la redevabilité. En février 2025, la cours des compte publie son «  », indiquant que la dette publique est supérieur à 99,6% du PIB.

Les efforts de transparence consolident la démocratie sénégalaise et s’accompagnent d’un assainissement du climat des affaires. Le déficit commercial se réduit passant de . A la faveur du renforcement des organes de transparence et de contrôle des flux financiers, le Sénégal est retiré de la liste de la des pays à haut risque en matière financière.
Le gouvernement a aussi rompu avec l’opacité entourant , les résultats sont désormais rendus publics, geste fort dans une région souvent marquée par la malédiction des ressources.

Réformes institutionnelles et démocratie apaisée
 


Sénégal : Ce que Diomaye et Sonko ont déjà réussi en 15 mois de règne (Par Dr. Christian Abadioko SAMBOU)

Depuis leur prise de fonction, le président Diomaye Faye et son Premier ministre Ousmane Sonko ont ouvert un chantier de refondation politique.
Au cœur de cette dynamique, organisées entre mai et juin 2024, ont permis à des centaines d’acteurs du système judiciaire, de la société civile et des partis politiques de dresser un diagnostic sans complaisance. Le rapport final recommande des réformes de fond : création d’une Cour constitutionnelle indépendante, refonte du Conseil supérieur de la magistrature, désignation d’un juge des libertés pour mieux encadrer la détention préventive, digitalisation des procédures judiciaires, et réforme de l’école de la magistrature. Le signal est fort : il ne s’agit pas de réformer à la marge, mais de rebâtir la justice comme pilier de l’État de droit.
En parallèle, le Dialogue national sur le , clos en juillet 2025, a dégagé des consensus inédits : mise en place d’une Commission électorale nationale indépendante (CENI), adoption du bulletin unique, révision du système de parrainage, encadrement du financement des partis etc.
 
Mais au-delà des textes, ce sont des gestes symboliques qui ont marqué les esprits. Lorsqu’un Premier ministre demande publiquement à être jugé comme un simple citoyen, ou que l’État accepte une décision judiciaire défavorable sans recours ni pression, cela participe à rétablir la confiance dans l’impartialité des institutions. Même la critique ouverte de la justice par Sonko, loin de fragiliser l’institution, a été perçue comme la preuve d’une liberté de ton sans ingérence.
Enfin, le climat politique s’est visiblement apaisé : les premières élections législatives organisées sous ce régime n’ont fait l’objet d’aucune contestation majeure. Le dialogue républicain, trop longtemps éclipsé par les violences électorales et la défiance, est aujourd’hui réhabilité.
 
Une diplomatie d’intégration régionale et de souveraineté internationale
Sur le plan international, le Sénégal se repositionne comme acteur central en Afrique de l’Ouest. L’intégration africaine est une priorité, en attestent les nombreuses visites du tandem Diomaye/Sonko en Mauritanie, Gambie, Guinée Bissau, Mali, Burkina Faso, Niger, Côte-d’Ivoire, Sierra-Léone etc.
Les relations avec l’Alliance des Etats du Sahel se sont améliorées. Le renforcement de la coopération de la sécurité avec les républiques sœurs de la sous-région, ainsi que l’intensification des échanges économiques et la redynamisation des comités mixtes, créent les conditions d’une communauté de sécurité régionale.
Le leadership de la diplomatie Sénégal, lui permet de s’affirmer souverainement sur la scène internationale à la fois sur les enjeux globaux liés au financement du développement, au changement climatique, à la santé mondiale, à la sécurité internationale. En moins de 15 mois le chef de l’Etat a été sollicité pour une visite d’Etat en Chine (suivi de la visite de travail de son premier ministre Sonko), et un sommet Afrique- USA à Washington. L’invitation de ces deux puissances mondiales révèle le poids retrouvé de Dakar dans la diplomatie régionale et internationale.
Focus sur l’essentiel : « le combat contre les difficultés que les sénégalais endurent »
En un peu plus d’un an, Diomaye et Sonko ont démontré qu’un autre exercice du pouvoir était possible, inscrit dans un courant souverainiste, panafricaniste et engagé pleinement dans le multilatéralisme. Rompre d’avec des pratiques qui constituent la source de notre mal développement exige plus qu’une volonté. La rupture exige surtout une organisation autour d’objectifs clairs traduits en grande partie dans l’agenda  .


Le succès de cet agenda dépend largement de l’alchimie du tandem, du sursaut de l’administration sénégalaise face aux enjeux du développement économique et de la résilience des millions de citoyens sénégalais en quête de bien-être.

L’image renvoyée par le président Diomaye à travers son discours lors de la réception du rapport final du Dialogue national sur le système politique est qu’il est possible de gouverner au-delà des divergences et en toute amitié.

Le président Diomaye Faye en réitérant que son premier ministre Ousmane Sonko est son « xaarit » donne un sens et une morale à la gouvernance politique.
 
 
Dr. Christian Abadioko SAMBOU


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