Abbas Mohamed Tourouni, porte-parole de l’Alliance des Forces de Libération du Soudan, alliée à l’armée au sein de la coalition de Port-Soudan, a été tué lors d’un raid aérien mené par les Forces de soutien rapide (FSR) dans l’ouest du pays. Ce décès souligne la fragilité de l’alliance militaire, sur fond de violences ethniques qualifiées de « nettoyage racial » et d’une crise humanitaire grandissante.
Cette attaque survient dans un contexte de progression rapide des FSR dans la région du Kordofan, accompagnée d’accusations croissantes de violations graves des droits humains visant principalement les populations d’origine africaine dans les zones contrôlées par l’armée.
Le décès de Tourouni, considéré comme un acteur clé du rapprochement entre les factions armées et le commandement militaire, met en lumière la fragilité de la coalition soutenant le pouvoir militaire. Des luttes internes au sein de l’alliance de Port-Soudan, notamment autour du contrôle des ressources aurifères et des postes politiques, ont paralysé les efforts visant à former un gouvernement technocratique. Les dissensions croissantes entre factions militaires et tribales ont exacerbé l’instabilité politique.
Plusieurs ONG ont documenté des campagnes de déplacements forcés, d’arrestations arbitraires et d’exécutions sommaires ciblant des communautés africaines dans les États de Khartoum, Omdourman et Al Jazirah. Ces actions sont qualifiées de « nettoyage ethnique systématique » visant à modifier la composition démographique de certaines régions, notamment à El-Obeid et Bara, au profit de groupes alliés au régime militaire.
Dans ce climat de violences croissantes, des organisations africaines et internationales ont appelé l’Union africaine à prendre une position ferme. Plusieurs d’entre elles mettent en garde contre un possible scénario similaire aux tragédies du Rwanda ou de la Sierra Leone, soulignant que l’inaction régionale pourrait précipiter le Soudan dans une crise humanitaire sans précédent.
Le décès de Tourouni, considéré comme un acteur clé du rapprochement entre les factions armées et le commandement militaire, met en lumière la fragilité de la coalition soutenant le pouvoir militaire. Des luttes internes au sein de l’alliance de Port-Soudan, notamment autour du contrôle des ressources aurifères et des postes politiques, ont paralysé les efforts visant à former un gouvernement technocratique. Les dissensions croissantes entre factions militaires et tribales ont exacerbé l’instabilité politique.
Plusieurs ONG ont documenté des campagnes de déplacements forcés, d’arrestations arbitraires et d’exécutions sommaires ciblant des communautés africaines dans les États de Khartoum, Omdourman et Al Jazirah. Ces actions sont qualifiées de « nettoyage ethnique systématique » visant à modifier la composition démographique de certaines régions, notamment à El-Obeid et Bara, au profit de groupes alliés au régime militaire.
Dans ce climat de violences croissantes, des organisations africaines et internationales ont appelé l’Union africaine à prendre une position ferme. Plusieurs d’entre elles mettent en garde contre un possible scénario similaire aux tragédies du Rwanda ou de la Sierra Leone, soulignant que l’inaction régionale pourrait précipiter le Soudan dans une crise humanitaire sans précédent.