De retour à Dakar après sa participation à la 50e session de l’Assemblée parlementaire de la Francophonie (APF), le président de l’Assemblée nationale du Sénégal, El Malick Ndiaye, a dressé un bilan positif de sa mission, marquée par des échanges institutionnels d’envergure et des discussions prometteuses pour l’avenir de la coopération parlementaire.
Lors de la séance plénière tenue le samedi 12 juillet, El Malick Ndiaye a pris part aux travaux aux côtés de ses homologues venus des quatre coins de l’espace francophone. La veille, il avait été convié au Palais de l’Élysée à une réception officielle présidée par le chef de l’État français, Emmanuel Macron, en l’honneur des présidents d’Assemblées parlementaires membres de la Francophonie.
En marge de la session, le président de l’Assemblée nationale sénégalaise a eu un entretien bilatéral avec Nathalie Roy, présidente de l’Assemblée nationale du Québec. Cette rencontre a été l’occasion d’ouvrir de nouvelles perspectives de coopération entre les deux institutions, notamment dans les domaines de la formation continue des parlementaires, du renforcement des capacités, ainsi que du partage de bonnes pratiques en gouvernance démocratique.
« Cet échange a permis d’explorer de réelles pistes de collaboration concrète entre nos deux Assemblées », a souligné El Malick Ndiaye, qui a salué l’ouverture et l’engagement de son homologue québécoise.
Au-delà des questions strictement institutionnelles, les deux responsables ont également abordé des sujets d’intérêt commun, dont la mobilité académique et professionnelle entre le Sénégal et le Canada, les conditions d’obtention de visas, ainsi que les difficultés rencontrées par les étudiants sénégalais et africains, notamment en ce qui concerne le coût des études.
« Nous sommes convenus de poursuivre le dialogue afin d’identifier des pistes de solutions durables et mutuellement avantageuses », a précisé El Malick Ndiaye.
Cette mission s’inscrit dans une dynamique de diplomatie parlementaire active, à l’heure où les enjeux de coopération francophone nécessitent des réponses concertées et des engagements partagés.