À l’issue d’un mini-sommet diplomatique à la Maison Blanche, l’ensemble des cinq chefs d’État africains reçus ont publiquement salué la proposition de candidature du Président américain Donald Trump au prix Nobel de la Paix. Ce soutien est motivé, selon eux, par les efforts de médiation entrepris par Trump dans plusieurs dossiers internationaux, notamment celui ayant conduit à un accord entre la République démocratique du Congo et le Rwanda, signé à Washington fin juin.
Saluant sans ambiguïté cette proposition, le Président Bassirou Diomaye Faye a évoqué les « résultats obtenus en peu de temps » en matière de négociations pour ramener la paix dans certaines zones du monde, non sans préciser que l’octroi du prix reste du ressort exclusif du comité.
« Ce sera la décision d’un jury, pas le vote d’un pays. Mais les états de service et les résultats engrangés en si peu de temps plaident pour l’attribution de ce prix en sa faveur… Si c’était des sondages, on peut considérer que vous êtes bien loin devant. Le jury décidera. Ce n’est pas une question de vote entre nos pays, mais ce qui est sûr, c’est que les résultats, le travail accompli en si peu de temps, montrent que vous seriez un bon récipiendaire. Et je suis sûr que le jury le voit, et le reste du monde le voit aussi et le comprend. Le moment venu, je pense que tout le monde verra que c’est un prix mérité. Félicitations pour ce que vous avez fait jusqu’à présent », a-t-il notamment déclaré.
Pour son homologue du Gabon, Brice Oligui Nguema, le choix est judicieux puisque, dit-il, « Trump a ramené la paix dans la CEEAC », évoquant des initiatives réussies là où les mécanismes régionaux avaient échoué. De son côté, le président de la Mauritanie, Mohamed Ould Ghazouani, a déclaré que son pays « ne s’opposera jamais à une telle reconnaissance » et considère que Trump « travaille déjà beaucoup pour la paix à travers le monde ».
Il faut rappeler que la candidature de Donald Trump a été officiellement proposée au comité Nobel par le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, lors de sa visite à Washington.
     
 
   
   
                 
                 
                