À moins d’un mois du coup d’envoi de l’AfroBasket féminin, la compétition suscite déjà de vives préoccupations. La capitaine des Lionnes du Sénégal, Yacine Diop, alerte sur un rythme jugé trop intense, notamment entre les demi-finales et la finale.
L’édition 2025 de l’AfroBasket féminin, prévue du 26 juillet au 3 août, s’annonce comme l’une des plus exigeantes de ces dernières années. En cause : un calendrier resserré qui inquiète déjà les joueuses, en particulier Yacine Diop, capitaine emblématique du Sénégal.
D’après le planning officiel, les quarts de finale auront lieu le 31 juillet, suivis des demi-finales le 2 août, puis de la finale dès le lendemain, le 3 août. Un enchaînement sans repos, qui imposera aux deux finalistes de disputer deux matchs décisifs en seulement 24 heures.
Face à cette programmation, Yacine Diop n’a pas mâché ses mots. Dans un commentaire sur la page Instagram officielle de FIBA Africa, elle a lancé un appel clair :
« S’il vous plaît, donnez-nous un jour de repos entre la demi-finale et la finale ».
Un cri du cœur qui trouve un écho au sein de nombreuses sélections africaines, où les questions de récupération, de performance et de prévention des blessures sont devenues cruciales. « Ce n’est pas simplement une demande de confort, mais une revendication de conditions équitables pour performer au plus haut niveau », a-t-elle récemment confié en marge du regroupement des Lionnes à Dakar.
Un groupe à leur portée, mais aucun relâchement permis
Le Sénégal évoluera dans le groupe C, en compagnie de la Guinée et de l’Ouganda. Voici leur programme en phase de groupes :
• Samedi 26 juillet : Sénégal vs Guinée à 11h30
• Lundi 28 juillet : Ouganda vs Sénégal à 12h00
Les Lionnes devront impérativement terminer dans les deux premières places pour décrocher leur billet pour les quarts de finale. En préparation intensive depuis plusieurs semaines, l’équipe nationale sait que la gestion de l’effort, du stress et du temps de jeu sera décisive.
Plus que jamais, l’édition 2025 met en lumière l’importance de l’encadrement médical et physique, mais aussi du dialogue entre joueuses et instances dirigeantes pour faire évoluer les standards du sport féminin en Afrique.