Du côté des non-inscrits de la 15e législature, l’heure est également au bilan mais pour certains, le travail est toujours au ralenti malgré le grand espoir qui a conduit le régime de Diomaye à la tête du pays.
Pour Anta Babacar Ngom, la session 2024-2025 a été mouvementée mais la démocratie a toujours régné en maître. « Nous avons senti que cette 15e législature était vraiment une législature vivante. Nous avons aussi ressenti la démocratie parlementaire, car chaque sujet d’actualité était un sujet brûlant avec des controverses, des opinions et des idées opposées. Et nous nous sommes battus et nous avons défendu nos positions. Que nous gagnions ou non, ce n’était pas le plus important, surtout pour nous, les non-inscrits. Car ce n’était pas facile en venant à l’Assemblée d’être minoritaires. Nous avons très peu de chance que nos propositions de loi soient votées, ou que nos opinions soient réellement prises en compte », a rappelé Anta Babacar Ngom.
Lors de son analyse de ces premiers six mois de la 15e législature, la parlementaire de l’opposition rappelle que les urgences sont là et toujours pressantes. « Le Sénégalais continue à souffrir. Il est temps que certaines réformes soient réellement mises en place et qu’on les sente. Il faut que le Sénégalais et le citoyen lambda qui est chez lui puisse sentir ces réformes, de par nous, la capacité que nous avons à porter leur voix et de par les projets de loi que nous votons. Donc, il est temps réellement que le gouvernement maintenant se mette en place et que les réformes se fassent sentir », a-t-elle servi.