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DIC : El Malick Ndiaye auditionné !

DIC : El Malick Ndiaye auditionné !

Plongé au cœur d’une tempête médiatique alimentée par des accusations de marché public douteux, El Malick Ndiaye, président de l’Assemblée nationale, n’entend pas laisser son honneur être bafoué. Dans le cadre de l’enquête ouverte sur la diffusion présumée de fausses informations concernant l’acquisition de véhicules pour les députés, le troisième personnage de l’État a été auditionné par les enquêteurs de la Division des investigations criminelles (DIC).

Mais pour El Malick Ndiaye, l’affaire dépasse le simple cadre d’un contentieux sur un marché public. Il parle d’une entreprise de discrédit savamment orchestrée, visant à salir l’institution parlementaire et à briser l’élan de transparence qu’il revendique depuis son arrivée à la tête de l’hémicycle.

Dans ses déclarations relayées par Libération, le président de l’Assemblée nationale a directement mis en cause le journaliste et chroniqueur Bachir Fofana, à l’origine, selon lui, d’une rumeur accusant l’Assemblée d’avoir attribué le marché à un individu sous contrôle judiciaire, Cheikh Guèye. « Ce discours vicieux, qui associe l’institution parlementaire que je préside à une procédure judiciaire en cours, a été entretenu par un nommé Bachir Fofana, soutenu en direct par d’autres chroniqueurs supposés », a-t-il dénoncé.

« Je suis un homme politique et président de l’Assemblée nationale, au service de la République du Sénégal », rappelle-t-il, soulignant que sa visibilité médiatique fait de lui une cible privilégiée pour les attaques calomnieuses. Il dit faire face à des individus « mus par une volonté malsaine de [le] discréditer » et « d’associer une procédure judiciaire en cours à des décisions administratives légalement prises ».

Estimant que ces propos sont de nature à saper la légitimité et la crédibilité de l’Assemblée nationale, El Malick Ndiaye a décidé de riposter sur le plan judiciaire, en s’appuyant sur les articles 255 et 260 du Code pénal. Il a porté plainte pour diffusion de fausses nouvelles et diffamation contre Bachir Fofana, ses éventuels complices et commanditaires.

Le journaliste-chroniqueur, aujourd’hui placé sous mandat de dépôt, sera jugé mercredi prochain.


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