Les services de renseignement iraniens ont annoncé l’arrestation d’un individu présenté comme un espion travaillant pour Israël. L’homme a été interpellé dans le métro de Téhéran alors qu’il enregistrait secrètement les emplacements de sites militaires et sensibles à l’aide d’une puce électronique.
Selon les autorités, le suspect transmettait les données recueillies à des contacts « inconnus » et recevait des instructions en hébreu. Du matériel d’espionnage a été retrouvé en sa possession au moment de son arrestation.
Cette annonce intervient au lendemain de l’entrée en vigueur d’un cessez-le-feu entre l’Iran et Israël, dans un contexte régional toujours sous haute tension.
Par ailleurs, le pouvoir judiciaire iranien a confirmé ce mercredi l’exécution de trois hommes, accusés d’avoir mené des activités d’espionnage au profit du régime israélien. Il s’agit d’Idris Ali, Azad Shojai et Rasoul Ahmad, reconnus coupables de tentative d’importation d’équipements destinés à commettre des assassinats sur le territoire iranien.
« La sentence a été exécutée ce matin (…) et ils ont été pendus », a précisé le pouvoir judiciaire, ajoutant que les exécutions ont eu lieu à Ourmia, dans le nord-ouest du pays, près de la frontière turque.
Des images des trois hommes, vêtus de l’uniforme bleu des prisonniers, ont été diffusées par les autorités.
L’Iran affirme avoir intensifié ses efforts de contre-espionnage face à une « guerre de l’ombre » menée par des services étrangers, en particulier le Mossad israélien.
