Le député Guy Marius Sagna a rendu public ce jeudi le bilan de ses six premiers mois de mandat à l’Assemblée nationale du Sénégal, installée dans sa 15e législature depuis le 2 décembre 2024.
« Du 2 décembre 2024 au 2 juin 2025, soit six mois, voici ce que j’ai fait du mandat de député que vous m’avez confié », a-t-il révélé. Selon lui, 267 initiatives parlementaires ont été portées durant cette période, dont 264 questions écrites, 2 propositions de résolution pour la création de commissions d’enquête parlementaire, et 1 proposition de résolution pour la mise en accusation de l’ancien président de la République.
Concernant le département de Ziguinchor, dont il est originaire, 28 initiatives parlementaires y ont été consacrées, soit 10,48 % de son activité, comprenant 27 questions écrites et 1 proposition de commission d’enquête. « Pour le département de Ziguinchor, j’ai déposé 27 questions écrites et une proposition de commission d’enquête parlementaire », a-t-il précisé.
Guy Marius Sagna affirme également que plus de 93 réponses ont été reçues de la part du gouvernement sur ses 264 questions écrites, représentant un taux de réponse de 35,22 %.
Il indique par ailleurs avoir adressé deux courriers officiels au président de l’Assemblée nationale concernant le Bureau du Sénégal à Paris, sans en détailler le contenu.
Le député met en avant trois résultats concrets qu’il attribue à ses initiatives. « Cent cinquante (150) millions de francs CFA ont été versés par la Chambre de commerce de Ziguinchor à l’hôtel Kadiandoumagne alors que les deux structures sont dirigées par la même personne », dénonce-t-il.
« 80 % des recettes du port de Ziguinchor – soit plus de 20 millions de FCFA – issues de la campagne anacarde de 2024 ont été détournées », affirme-t-il encore, soulignant que grâce à ses démarches, « le gouvernement protège désormais mieux les ressources issues de la région de Ziguinchor ».
Guy Marius Sagna conclut en renouvelant son engagement envers ses électeurs et en réaffirmant son rôle de veille citoyenne et de contrôle de l’action publique au sein de l’hémicycle.
