Face à la presse, ils ont fustigé cette situation qui gangrène l’académie de Thiès depuis plus de sept ans. « Depuis sept ans, il n’y a pas une évaluation sérieuse organisée par l’académie de Thiès, que ce soit pour les compositions du premier ou du second semestre. Nous sommes confrontés à des problèmes de fuites de nos épreuves, ce que l’on appelle des épreuves standardisées. Toute évaluation organisée auparavant, nous constatons que les élèves ont déjà les épreuves. Nous avons alerté les autorités académiques afin que des solutions soient trouvées à ce problème qui gangrène le système. Malheureusement, ce que nous constatons aujourd’hui, c’est un entêtement de l’autorité académique à vouloir continuer à administrer des épreuves qui, chaque jour, se retrouvent dans la rue avec les élèves », ont-ils regretté.
Face à cette situation, les professeurs ont décidé de prendre leurs responsabilités. « Nous, en tant qu’agents de l’administration, avons pris nos responsabilités de dire de manière très claire à l’autorité académique et à toute la communauté que, désormais, ici à Malick Sy, nous n’allons plus administrer d’épreuves provenant de l’IA, tant que cette question ne sera pas réglée de la manière la plus définitive… ».