« Cette question me permet d’aborder une autre sur les discours d’intolérance et de haine facilités par les réseaux sociaux. Je voudrais appeler notre jeunesse à prendre conscience de la situation en sachant que cela ne les grandit pas. Une partie de cette jeunesse se livre à ces discours, appuyée quelques fois par des politiciens malheureusement », a regretté le Premier ministre.
Le chef du gouvernement sénégalais a saisi cette occasion pour insister sur la nécessité de bannir ce type de discours de l’espace politique et social. Il a également tenu à clarifier que les difficultés rencontrées par les populations ne sont pas imputables à la présence d’étrangers.
« Les problèmes que nous avons ne sont pas dus par la présence d’étrangers. Mais plutôt à l’incapacité de nos leaders qui, dans le passé, à gérer nos pays au mieux de leurs intérêts (corruption endémique, gestion nébuleuse des ressources, le manque de vision à créer des emplois et de les offrir aux jeunes) », a constaté Ousmane Sonko, déplaçant ainsi le débat vers les enjeux de gouvernance interne.