Dans un contexte national marqué par les divisions, les blessures sociales et les tensions politiques, le président du Conseil national du Laïcat a rappelé que l’Église se positionne comme « artisan et partisan » d’un dialogue sincère, dénué de tout calcul politique. Un tel dialogue, a-t-il souligné, est essentiel pour réarmer moralement la nation, restaurer la confiance et permettre au Sénégal de « rêver ensemble » d’un avenir plus juste.
Trois priorités ont été clairement mises en avant par l’Église : la défense de la laïcité, la réforme du système électoral, et la séparation des pouvoirs. Pour conclure, le Docteur Tine a exhorté les participants à faire de ce dialogue un outil de guérison nationale, citant : « Le dialogue est l’arme des forts ». Un appel clair à placer l’intérêt général au-dessus des querelles partisanes.