En brassards rouges, elles ont sillonné les rues de Guinguinéo avec des pancartes sur lesquelles on pouvait lire : « Justice pour Coumba Dally », « À bas les agresseurs », « Non à l’insécurité », etc.
Les populations ont également profité de l’occasion pour dénoncer le manque criard d’infrastructures à Guinguinéo, érigé en département en 2008. Elles réclament entre autres l’érection d’un tribunal, l’ouverture d’un commissariat de police, la réalisation d’un stade digne de ce nom, des routes et surtout la relance du chemin de fer.
Les marcheurs ont remis un mémorandum au préfet du département. À noter que la marche pacifique a enregistré la présence de l’honorable député Ismaila Diallo, premier vice-président de l’Assemblée nationale, et de responsables venant d’un peu partout dans le département de Guinguinéo, pour dire non à l’insécurité et au manque d’infrastructures.