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Trafic d’organes en Afrique : Nathalie Yamb accuse les autorités kenyannes, israéliennes et …

Trafic d’organes en Afrique : Nathalie Yamb accuse les autorités kenyannes, israéliennes et …

 Nathalie Yamb, militante panafricaine et figure de proue de la lutte pour la souveraineté africaine, a vivement dénoncé dans ses récentes déclarations un trafic d’organes à grande échelle organisé au Kenya, sous le regard complice de l’État. Selon ses propos, ce commerce est géré par la société MedLead, dirigée par l’Israélien Robert Shpolansky, et permet à des occidentaux, notamment des Israéliens et des Somaliens, d’acheter des reins prélevés sur des Kenyan ou des Caucasiens pauvres, souvent pour une somme dérisoire.

Dans un message particulièrement virulent, Nathalie Yamb a dénoncé l’hypocrisie des pays occidentaux, qu’elle accuse de « piller les ressources » de l’Afrique tout en exploitant la pauvreté pour se procurer des organes humains. « Pendant que leurs États s’organisent pour piller nos ressources, les citoyens occidentaux eux viennent en Afrique pour acheter des reins. Oui, des reins. Ils détestent les Noirs, mais quand il s’agit de mettre la main sur nos organes, là ils sont indifférents aux couleurs », a-t-elle déclaré. Elle fait ainsi référence à un trafic international, où des organes humains sont achetés et vendus à des prix exorbitants sur des marchés illégaux.

Le Kenya au Cœur du Scandale
Selon les informations relayées par Mme Yamb, le Kenya, sous le régime du président William Ruto, serait devenu un centre névralgique du trafic d’organes, avec l’aide de complices locaux, y compris des responsables politiques comme Swarup Mishra, ancien député d’origine indienne et désormais président du Kenya BioVax Vaccine Institute. Ce dernier, selon Yamb, aurait des liens directs avec la Mediheal Clinic d’Eldoret, où les prélèvements d’organes se déroulent. « Il n’est pas étonnant que cela se déroule au Kenya, quand on connaît l’enthousiasme avec lequel William Ruto veut se débarrasser des Kenyans », a ajouté la militante.

Elle souligne que ce trafic, qui implique la vente de reins à des prix allant de 200.000 euros pour les bénéficiaires occidentaux, ne fait que refléter les inégalités de pouvoir et les rapports de force entre l’Afrique et les pays riches. Selon elle, ce n’est qu’une extension des siècles de domination et d’exploitation des ressources naturelles africaines, désormais remplacées par les organes humains.

Un appel à la mobilisation des Africains
Dans son appel à la mobilisation, Nathalie Yamb met en garde contre cette nouvelle forme de colonialisme où, après l’or, l’uranium, le pétrole, le lithium, le coltan, et même les enfants, ce sont désormais les organes des Africains qui sont dans la ligne de mire des puissances occidentales. « Aujourd’hui, après nos enfants, notre or, notre uranium, notre pétrole, notre lithium, notre coltan, ce sont nos organes qui sont dans leur ligne de mire. »

Elle exhorte les Africains à prendre leurs responsabilités et à défendre l’Afrique et ses citoyens « avec détermination et férocité », afin de mettre fin à cette exploitation systématique. Son message a trouvé un écho particulièrement fort parmi les militants et défenseurs des droits humains sur le continent africain, appelant à une solidarité panafricaine pour contrer ces pratiques inhumaines.

La militante conclut en insistant sur l’urgence de repenser la gouvernance africaine : « Arrangeons nos pays, et défendons l’Afrique et les Africains avec détermination et férocité », a-t-elle martelé. Ce message trouve une résonance particulière au moment où l’Afrique est confrontée à des défis multiples en matière de gouvernance, de développement, et de justice sociale.

Nathalie Yamb, figure de la défense de la  souveraineté africaine, appelle ainsi à une action collective contre un système qui perpétue l’exploitation et la spoliation des ressources humaines et naturelles de l’Afrique.



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