La Délégation générale au pèlerinage du Sénégal a alerté les responsables de regroupements et organisateurs de pèlerinage sur des cas de fraude signalés par les autorités saoudiennes. Ces fraudes, liées à l’obtention de visas pour le Hajj, impliquent des voyagistes privés. Un message clair a été adressé, rappelant que la fraude sur les visas constitue une falsification de documents administratifs, punissable en vertu du code pénal sénégalais.
Le Général Mamadou GAYE, Délégué général, a précisé que « les auteurs desdits faux documents (fraude sur les visas, en l’espèce) sont désormais sous le coup de l’article 137 du code pénal. Quant aux bénéficiaires de ces documents, ils s’exposent aux sanctions prévues par l’article 138 du même code ». Cette mise en garde souligne l’importance de respecter les procédures administratives pour éviter des sanctions sévères.
Il a également rappelé que, pour la période du 29 avril au 11 mai 2025, toute personne souhaitant effectuer le pèlerinage sans le visa Hajj se verra interdire l’accès à l’Arabie saoudite. « Il est interdit d’entrer ou de séjourner en Arabie saoudite dans cette période sans le visa approprié, sous peine de sanctions pénales sévères du Royaume de l’Arabie saoudite à l’encontre des contrevenants », a-t-il souligné.
Le Général a également insisté sur la nécessité de respecter les réglementations relatives à la délivrance des visas, précisant que cela est crucial pour préserver « la crédibilité de l’organisation du pèlerinage, la sécurité des pèlerins ainsi que l’image du Sénégal et ses relations primordiales avec l’Arabie saoudite ».
Les autorités sénégalaises ont donc lancé un appel à la rigueur et à la transparence afin d’éviter tout incident qui pourrait nuire à l’image du pays sur la scène internationale.
