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Taquinerie fatale à Yeumbeul-Nord : un talibé transpercé par un piquet après une bousculade

Taquinerie fatale à Yeumbeul-Nord : un talibé transpercé par un piquet après une bousculade

Ce qui n’était qu’une scène ordinaire de chamaillerie entre adolescents a viré au drame vendredi soir à Yeumbeul-Nord, plus précisément au quartier Darou Rahmane 4. Il était aux alentours de 21 heures lorsqu’un jeune talibé de 15 ans, identifié sous le nom de A. Sène, a tragiquement perdu la vie après avoir été transpercé au thorax par un piquet à l’entrée d’une boutique.

 

Selon les informations livrées par L’Observateur, le drame s’est produit à la suite d’une interaction apparemment anodine entre le garçon et une jeune fille du nom de A. Gaye, âgée de seulement 13 ans. En tentant de plaisanter avec elle en bloquant l’entrée de la boutique avec ses bras, le jeune talibé, d’humeur joyeuse, aurait lancé sur un ton taquin : « Je te coupe le chemin ».

 

Mais la jeune fille, visiblement agacée, n’était pas d’humeur à jouer. Elle le repousse une première fois, puis, excédée, décide d’utiliser la force. Elle le pousse violemment. Le garçon perd l’équilibre et chute en arrière. Malheureusement, derrière lui se trouvait un piquet métallique sur lequel il s’empale brutalement.

 

Toujours selon L’Observateur, les témoins sur place — d’autres jeunes présents dans la boutique — ont été saisis de panique en voyant le sang jaillir de la poitrine du garçon, accompagné de cris de douleur. Malgré une tentative de secours précipitée, il était déjà trop tard : le jeune talibé a succombé à ses blessures, rendant l’âme après quelques instants d’agonie.

 

Alertée, la police de Yeumbeul-Nord s’est rapidement rendue sur les lieux. Après les constatations d’usage, la jeune A. Gaye a été arrêtée et placée en garde à vue. Elle est poursuivie pour homicide involontaire.

 

Ce drame remet en lumière la fragilité des interactions entre jeunes et les conséquences parfois tragiques d’un geste impulsif. À Darou Rahmane 4, le choc est immense. La communauté, encore sous le coup de l’émotion, s’interroge sur les circonstances qui ont pu mener à la perte d’un enfant dans un contexte aussi banal.

 

Comme le souligne L’Observateur, une simple blague s’est transformée en cauchemar, ôtant la vie à un jeune élève coranique dans la fleur de l’âge.


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