« Je ne voterai pas cette proposition par conviction profonde, par fidélité aux valeurs qui ont fait la grandeur du Sénégal », a déclaré Souaré, rappelant que la loi d’amnistie de mars 2024 avait permis une élection présidentielle apaisée. Selon lui, cette initiative est « juridiquement irrecevable », car une loi interprétative ne saurait modifier l’esprit de la loi originelle.
Le parlementaire a fustigé une « justice céleste et partiale » qui compromettrait, selon lui, l’égalité des citoyens devant la loi. « Avec 54 % des voix, vous avez un mandat pour gouverner, pas pour imposer votre vision à toute la nation », a-t-il lancé à la majorité, appelant au respect de l’histoire démocratique du Sénégal.
En conclusion, Djimo Souaré a exhorté les députés à « être à la hauteur de cette nation de grandeur », rappelant les alternances pacifiques qui ont marqué l’histoire politique du pays.