Dans une déclaration publiée sur les réseaux sociaux, la députée Anta Babacar Ngom s’insurge contre l’adoption imminente de la loi d’interprétation de l’amnistie de 2024. Selon elle, ce texte représente « une régression démocratique, trahissant les aspirations profondes des Sénégalais à la rupture et à la justice ». Elle affirme : « Je refuse cette manipulation politicienne, ce détournement du droit au profit d’une vengeance déguisée. »
Plutôt que cette loi interprétative, la présidente de l’Alternative pour la Relève Citoyenne (ARC) préconise « l’abrogation pure et simple de cette loi injuste » et la mise en place d’une Commission « Vérité et Réconciliation ».
Elle lance également un appel solennel à tous les acteurs politiques, religieux, citoyens et à la société civile, les exhortant à « choisir ensemble la vérité, le pardon et la réconciliation plutôt que la division et les règlements de comptes politiques ».
