Sa réponse est claire : « Ce serait de la haute trahison. » Il rappelle que les dirigeants actuels, lorsqu’ils étaient dans l’opposition, critiquaient vivement ces institutions. « Pourquoi ce revirement aujourd’hui ? », s’interroge-t-il.
S’inspirant des travaux de l’économiste Thomas Porcher, il décrit le FMI comme « un faux ami des pays pauvres ». Selon lui, cette institution propose des solutions à court terme qui aggravent les problèmes à long terme.
Il explique : « Quand un pays en difficulté sollicite le FMI, dernier recours pour obtenir des prêts, il doit accepter des conditions strictes : spécialisation dans l’exportation, privatisations, réduction des dépenses sociales et ouverture des marchés. Les conséquences sont souvent négatives : dépendance économique, vente d’actifs stratégiques à des multinationales et augmentation de la pauvreté. »
En conclusion, il affirme que « le FMI n’est pas seulement un garant de la stabilité monétaire. C’est aussi un instrument qui impose une vision économique libérale, principalement favorable aux pays riches. »