« La réglementation touristique est en cours de révision. Le secteur requiert des compétences locales, mais il est aussi international. Sans expertise globale, on risque de répéter les mêmes erreurs. Dans certains pays, on ne confie pas un hôtel à n’importe qui. Un hôtel est un lieu public où circulent des personnes et des biens : son propriétaire en est le premier responsable », a-t-il expliqué.
Il souligne également l’importance des budgets dédiés à la sécurité, inspirés des standards internationaux : « Quand notre pays modernisera sa réglementation, il faudra s’en inspirer. Il est crucial d’exiger des compétences professionnelles pour gérer un hôtel ou une agence de voyages. Par ailleurs, il faut limiter la capacité d’accueil selon des taux définis, alignés sur les normes internationales. »
Sur la sécurité, Doudou Gnagna Diop rappelle un précédent : « Lorsque des petites structures ont proliféré par le passé, des vols et agressions similaires sont apparus. À l’époque, j’avais alerté pour renforcer la présence policière, comme à Somone sous le général Pathé Seck. Résultat : ces incidents avaient disparu. Aujourd’hui, ils resurgissent dans des zones non contrôlées, comme Pointe Sarène, isolée entre forêt et lagune. C’est pourquoi la réglementation doit imposer des normes sécuritaires. »