« Nous avons la conviction profonde que le développement ne peut se réaliser sans l’autonomisation des femmes. Il faut leur donner plus de pouvoir, leur permettre d’accéder au crédit, au foncier et à d’autres ressources afin qu’elles puissent gagner en autonomie. Cela passe nécessairement par un développement à la base », a-t-il déclaré.
Moussa Fall a rappelé l’engagement de l’Aprodel en faveur des femmes : « Quiconque connaît l’Aprodel sait que nous avons toujours œuvré pour le développement et l’autonomisation des femmes, notamment à travers des financements, des chaînes de solidarité et d’autres initiatives. C’est pourquoi j’ai tenu à parrainer cette conférence du GIE Sope Naby, qui en est à sa 10ᵉ édition et coïncide cette année avec la célébration du 8 mars, Journée internationale des droits des femmes. »
Profitant de cette tribune, le président de l’Aprodel a également partagé son analyse de l’actualité nationale, en particulier les débuts du régime de Bassirou Diomaye Faye. Selon lui, il est essentiel de laisser à ce gouvernement le temps de faire ses preuves. « Je ne peux pas juger un gouvernement qui n’a que 10 ou 11 mois d’existence. Je préfère attendre qu’il accomplisse au moins deux ou trois ans pour que nous puissions véritablement évaluer ses réalisations et ce qu’il apporte aux Sénégalais », a-t-il conclu.