Farba Ngom, une cible privilégiée dans ce combat, n’est pas un simple acteur politique. Le commissaire Keita le défend ardemment, soulignant ses réussites passées et son rôle crucial dans l’opposition. À ses yeux, l’ancien allié politique devenu adversaire représente bien plus qu’un simple homme politique : il est le symbole de la résistance à un système qu’il qualifie de « totalement inapte ». Le Commissaire Keïta, loin d’être effrayé par les intimidations, affirme que cette lutte est indispensable pour « libérer le Sénégal des mains de ceux qui ne font que manipuler et corrompre ».
L’implication des juges dans cette affaire et les accusations de corruption n’ont pas échappé au Commissaire Keïta. Le renvoi des magistrats à Tambacounda et le refus du président de sortir du Conseil supérieur de la magistrature ont alimenté ses critiques. Pour lui, cette justice est « couchée depuis trop longtemps », et il promet de continuer à dénoncer ces dérives. Il n’a pas non plus, manquer d’attaquer les membres du clan Pastef, qu’il accuse de se fédérer autour d’intérêts incompréhensibles.