Même si des progrès ont été faits dans la région en matière de réduction, il demeure insuffisant, a affirmé Gilles FAGNINOU, directeur régional, Afrique de l’Ouest et du Centre. Ce dernier soutient que la région affiche les taux de mortalité les plus élevés au monde. En à croire, « toutes les 4 minutes, il y a une femme qui meurt, toutes les 17 secondes, il y a un enfant qui meurt », confirme-t-il. Ce qui pour lui est inquiétant lorsqu’on sait que ces décès peuvent être évités. Pourtant, les maladies qui causent des décès peuvent être traitées. Ce qui justifie la présence de beaucoup de participants qui vont réfléchir sur les solutions qui vont transformer la région et réduire la mortalité. Pour mener à bien ce combat, il propose le travail d’équipe, l’échange avec les différents pays, la mobilisation des ressources domestiques et le soutien des partenaires.
Pour Le directeur régional du fond des nations unies pour la population pour l’Afrique de l’Ouest et du centre Docteur Sennen Hounton, ce qu’il faut faire c’est de renforcer ce combat là en mobilisant les gouvernants et les partenaires au développement pour que des investissements puissent se poursuivre dans la lutte contre la mortalité maternelle, néonatale infanto-juvénile , avoir des soins de qualité au niveau des structures et un personnel qualifié qui puisse assister les mères, les nouveaux -nés et la mobilisation de l’ensemble des forces sociales ,des leaders communautaires pour que l’élimination des décès maternels et des décès des nouveaux -nés soit une priorité. En ce qui concerne les zones de crise, le docteur considère qu’il faut s’adapter à cette situation. Cependant, des sages-femmes ou personnels qualifiés seront déployés comme des humanitaires sur ses différents fronts (camps de déplacés, sites) et des kits d’urgences pour les décès maternels.