A fin mars 2024, le nombre de Systèmes financiers décentralisés (Sfd) dans l’Umoa s’établit à 536 à l’instar du trimestre précédent.
A l’examen des indicateurs d’intermédiation financière, la dynamique de croissance des activités des Sfd s’est poursuivie en matière d’ouverture de comptes et de collecte de dépôts. Toutefois, un recul a été noté au niveau des octrois de crédits par rapport au trimestre précédent, en lien avec l’évolution saisonnière généralement enregistrée en début d’année.
par rapport au trimestre précédent, pour s’établir à 2.356,4 milliards FCFA. En glissement annuel, il est également noté une augmentation de 16,4%. La hausse trimestrielle des dépôts a été observée au Togo (+17,8 milliards FCFA, +4,6%), au Bénin (+15,3 milliards FCFA, +8,7%), au Burkina (+12,5 milliards FCFA, +2,9%), au Sénégal (+9,6 milliards FCFA, +1,8%), en Côte d’Ivoire (+6,1 milliards FCFA, +1,1%), au Mali (+3,7 milliards FCFA, +2,4%) et en Guinée-Bissau (+2,4 millions FCFA, +14,6%).
En revanche, une baisse est notée au Niger (-479,0 millions FCFA, -1,6%). L’épargne mobilisée par les Sfd a été constituée à hauteur de 45,9% par les hommes, 25,6% par les femmes et 28,5% par les groupements.
S’agissant de la structure par terme, les dépôts à vue sont prépondérants avec une part de 55,0% du total de l’épargne collectée. Les dépôts à terme et les autres dépôts constituent respectivement 23,7% et 21,3%.
Le montant moyen des dépôts par client est ressorti à 127.746 FCFA à fin mars 2024, en hausse par rapport au trimestre précédent (+1,6%), reflétant une augmentation plus rapide des dépôts (+2,8%) par rapport au nombre des clients (+1,2%) au cours de la période sous revue. En comparaison à son niveau de fin mars 2023 (119.697 FCFA), il a progressé de 6,7%.
A fin mars 2024, l’épargne mobilisée par le secteur de la microfinance de l’Umoa représente 5,2% de celle collectée par les établissements de crédit de l’Union, à l’instar du trimestre.
Adou FAYE