Placée sous le thème : « De la résilience à la souveraineté : rôle des villes, des territoires et des acteurs », la 6ᵉ édition du Forum international de la démocratie participative en Afrique (FIDEPA 06) s’est tenue ce 4 novembre 2026 à Dakar. Une rencontre stratégique qui a réuni acteurs politiques, institutionnels et territoriaux autour d’une ambition commune : construire une Afrique forte, souveraine et maîtresse de son destin.
Ce mardi, Dakar, capitale du Sénégal, a vibré au rythme d’une Afrique résolument tournée vers la transformation démocratique, économique et numérique. Pour Abass Fall, maire de Dakar, « c’est une fierté que la ville de Dakar accueille ce forum, véritable lieu de dialogue et d’échanges entre les territoires africains ». Il a souligné la nécessité de repenser la démocratie participative afin de « renforcer la relation entre gouvernants et gouvernés » et d’impulser « un développement durable fondé sur la transformation démocratique, économique et numérique ».
Dans le même esprit, Mamadou Oury Baïlo Diallo, président de l’Union africaine des élus locaux (UAEL), a insisté sur l’importance d’un agenda national de transformation pour un Sénégal juste et prospère. Cet agenda, selon lui, passe par « le renforcement de l’État de droit, du civisme, de la citoyenneté et de la sécurité nationale ». Il a également plaidé pour « une participation citoyenne accrue, moteur de la bonne gouvernance locale, pour mieux faire face aux défis sociaux et géopolitiques ».
Balla Moussa Fofana, ministre des Collectivités territoriales, a quant à lui affirmé que « Dakar vibre au rythme d’une Afrique qui construit, innove et reste debout ». Selon lui, le thème du forum traduit « la volonté de nos peuples d’entrer dans une phase nouvelle », marquée par les leçons tirées des crises sanitaires, du dérèglement climatique et de l’insécurité alimentaire.
Pour le ministre, « la résilience ne suffit plus : elle doit désormais se transformer en une souveraineté choisie et assumée par nous tous ». Une souveraineté à la fois économique, démocratique et numérique, symbole d’une Afrique qui refuse la dépendance et revendique son autonomie stratégique.
Le Sénégal, à travers ses réformes institutionnelles et territoriales, se présente comme un pionnier de cette nouvelle orientation. Le gouvernement, a-t-il été rappelé, « a fait le choix d’une gouvernance ouverte et du développement local » et s’engage à « proposer d’ici mars 2026 un chronogramme articulé autour de trois axes majeurs pour concrétiser cette vision ».