L’affaire est entre les mains du commissariat de Ziguinchor. Le 30 octobre dernier, les policiers ont reçu le témoignage crédible d’une source selon laquelle une prostituée d’origine nigériane dénommée Nelly, établie à Ziguinchor et porteuse du Vih, lui aurait confié son intention de « contaminer le maximum de Sénégalais » en ayant des rapports sexuels non protégés avec eux. Selon libération, pour étayer ses propos, la source a remis aux policiers des captures d’écran de messages échangés avec la femme dénommée Nelly.
Sur cette dénonciation, la police a effectué un transport au bar et l’enseigne « Alternative », où la dénommée Nelly fréquente régulièrement, dans le but d’effectuer les éléments de preuve et d’interpeller la dénommée Nelly (23 ans) qui se nomme B.D. Elohr, se disant prostituée. Elle est identifiée au quartier Niéma Sagna à Ziguinchor, la mise en cause a reconnu être une personne vivant avec le Vih depuis deux ans et a soutenu qu’elle exerçait la même activité au Nigeria. Selon ses déclarations, « elle avait eu à faire la même pratique » en 2019 avant de rallier le Sénégal par la Gambie où elle a vécu pendant deux ans en exerçant la même profession. Dans la même veine, elle a présenté sa carte consulaire, sa carte d’identité et son carnet de santé à jour. Poursuivant sa déclaration, elle a affirmé avoir manqué seulement son rendez-vous médical de la date du 26 octobre 2023, parce qu’elle était en période de menstruation.
Confrontée aux captures d’écran de la discussion sur WhatsApp faisant état de son intention de propager le virus, en ayant des rapports sexuels non protégés avec ses clients sénégalais, la mise en cause a réfuté les faits et reconnu être porteuse du virus « qu’elle veille toujours à protéger » lors des rapports sexuels protégés avec ses clients pour ne pas les exposés. À la suite d’une réquisition, l’hôpital de Ziguinchor a confirmé que la surnommée Nelly est une patiente suivie sous traitement antirétroviral depuis le 5 octobre. L’enquête ouverte suit son cours.