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Réunissez la famille patriotique” : le message fort adressé à Ousmane Sonko par un militant de la diaspora

Réunissez la famille patriotique” : le message fort adressé à Ousmane Sonko par un militant de la diaspora

Dans une lettre ouverte adressée à Ousmane Sonko, le militant patriote Koccbarma Ndiaye, membre du PASTEF Brescia (Italie), a lancé un appel solennel au Premier ministre, l’invitant à renouer le dialogue avec le Président Bassirou Diomaye Faye et à redonner au parti sa cohésion originelle.

« Le Sénégal n’a pas de temps à perdre », a-t-il rappelé. Dans son texte, Koccbarma Ndiaye salue d’abord le parcours d’un homme « intègre, courageux et dévoué à la nation », avant de rappeler que leur combat fut celui « d’un peuple qui voulait rompre le cycle d’échecs, de mensonges et de compromissions ».

Mais le militant note que depuis l’accession au pouvoir, certaines orientations ont suscité des incompréhensions au sein du parti.

« Depuis l’accession au pouvoir, des choix et des orientations ont suscité des incompréhensions au sein même du Parti. Certains postes-clés ont été attribués dans la précipitation, dans une dynamique de rupture qui n’a pas toujours été pleinement maîtrisée », a-t-il écrit.

Reconnaissant toutefois la capacité d’Ousmane Sonko à rectifier certaines décisions, il a souligné :

« Ces ajustements montrent votre capacité d’écoute et de remise en question, mais ils rappellent aussi combien les responsabilités qui pèsent sur vos épaules sont lourdes. Le Sénégal n’a pas de temps à perdre. »

« Frère patriote Ousmane Sonko, retrouvez votre frère Diomaye », a-t-il exhorté
Koccbarma Ndiaye a insisté sur la nécessité de préserver le duo Sonko–Diomaye, symbole d’une fraternité politique forte :

« Les incompréhensions perçues entre vous et le Président Bassirou Diomaye Faye préoccupent profondément la base militante. Ce duo, symbole d’une fraternité politique unique, doit redevenir le moteur de l’espoir national. »

Il a ajouté avec insistance : « Frère patriote Ousmane Sonko, retrouvez votre frère Diomaye. Rappelez-vous les épreuves traversées ensemble, les prisons, les calomnies, les attaques, mais aussi les millions de Sénégalais qui ont crié votre nom avec foi et courage. Le peuple n’a pas voté pour deux destins parallèles, mais pour une fraternité incarnée dans le slogan : “Diomaye mooy Sonko, Sonko mooy Diomaye.” »

« Le parti qui respirait la rigueur semble aujourd’hui engourdi », a-t-il regretté
Abordant le fonctionnement interne du PASTEF, le militant a déploré une perte de vitalité démocratique et un affaiblissement du dialogue au sein des instances de base.

« Les instances de base ne se réunissent plus, les décisions sont souvent imposées sans consultation, et la vie démocratique interne s’est essoufflée », a-t-il observé.

Il a également dénoncé l’écartement de militants engagés pour avoir exprimé des critiques constructives :

« Certains camarades, pourtant sincèrement engagés, ont été écartés ou réduits au silence pour avoir exprimé des avis critiques ou constructifs. C’est une dérive qui nous éloigne de nos principes fondateurs. »

« Ce message n’est ni une attaque ni une leçon, c’est un cri du cœur », a-t-il insisté
Dans un ton fraternel mais ferme, Koccbarma Ndiaye a voulu clarifier sa démarche :

« Ce message n’est ni une attaque ni une leçon. C’est un cri du cœur. On ne redresse pas un pays dans la confusion ou dans l’émotion. On le redresse dans la vérité, dans la cohésion, dans le respect de ceux qui ont marché à vos côtés. »

Il a appelé Ousmane Sonko à renouer avec la base militante et à redonner au parti son souffle initial :

« Réunissez la famille patriotique. Réanimez le souffle des origines. Ramenez le parti dans sa vitalité démocratique. Ne laissez pas la désorganisation miner ce que des années de lutte ont bâti. »

« Le peuple a confiance, la jeunesse observe, l’Afrique espère », a-t-il conclu
Dans sa conclusion, Koccbarma Ndiaye a réaffirmé sa foi dans le projet patriotique du PASTEF :

« Frère Sonko, il n’est pas trop tard. Le peuple a confiance, la jeunesse observe, l’Afrique espère. Marchons à nouveau ensemble, solidement, vers notre horizon 2050, celui d’un Sénégal souverain, juste et prospère. »

Il a terminé sa lettre par un appel à l’unité et à la fidélité au slogan devenu emblématique du mouvement : « Diomaye mooy Sonko, Sonko mooy Diomaye. Vive la Patrie, vive la Justice, vive le Sénégal. »
 



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