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La Russie a annoncé, dimanche 26 octobre, avoir mené avec succès l’essai final de son missile de croisière à propulsion nucléaire Bourevestnik, présenté par Vladimir Poutine comme une arme « unique au monde ». Selon le chef d’état-major russe, Valeri Guerassimov, le missile a volé durant 15 heures et parcouru 14 000 km, une distance qui ne représenterait « pas sa limite ». Le président russe a ordonné de préparer son intégration dans les forces armées, vantant sa « portée illimitée » et sa capacité à contourner tout système d’interception.
Ce test intervient dans un contexte de tensions militaires et diplomatiques accrues, alors que la guerre en Ukraine se poursuit. Moscou affirme vouloir démontrer sa puissance nucléaire face à l’Occident. Pour l’expert Dmitri Minic (Ifri), il s’agit d’une « démonstration claire de force » visant à rappeler la doctrine russe de réponse nucléaire ou conventionnelle en cas de franchissement de « lignes rouges ».
Pendant ce temps, les négociations de paix entre la Russie et l’Ukraine demeurent au point mort, malgré les tentatives de médiation de Donald Trump, qui a annulé sa rencontre prévue avec Poutine à Budapest. Sur le terrain, une attaque de drones russes sur Kiev a fait trois morts et plusieurs blessés, tandis qu’une riposte ukrainienne a tué une personne dans la région frontalière de Belgorod, en Russie