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Redressement économique : Pourquoi l’État cible la Sonatel et Expresso

Redressement économique : Pourquoi l’État cible la Sonatel et Expresso

En 2026, l’application des mesures issues du Plan de redressement économique et social (Pres) devrait booster les caisses de l’État.

Les recettes internes de 2026 sont projetées à 7 407 milliards, soit une hausse de 3,7 % comparativement à la Lfr 2025. Elles devraient se répartir en recettes fiscales de 6 838,8 milliards contre 6 355,9 milliards à la Lfr 2025. La mobilisation des recettes non fiscales serait principalement tirée par les dividendes des sociétés publiques, projetés à 44,8 milliards en 2026, par rapport à 24,7 milliards à la Lfr 2025.

En outre, les revenus tirés de la participation de l’État dans les sociétés et entreprises publiques devraient atteindre 269,6 milliards en 2026, contre 266,9 milliards à la Lfr 2025.

En ce qui concerne les recettes issues de l’exploitation des ressources, elles sont projetées à 35,6 milliards, avec une hypothèse de prix du baril à 94,3 dollars, et du gaz à 16,3 dollars, contre 6,8 milliards de recettes minières prévues dans la Lfr 2025. Ainsi, dans le Pres, les recettes fiscales devraient progresser de 7,6 % par rapport aux projections de la Lfr 2025. Une progression qui s’explique par une pression fiscale de 19,01 % contre 18,5 % en 2025.

Les performances seraient soutenues particulièrement dans les impôts directs (3 415,3 milliards), avec une hausse de 3,4 % par rapport à la Lfr 2025. Quant aux impôts sur les sociétés (IS), ils devraient croître de 5,2 % malgré la baisse programmée du taux de l’IS de… (texte manquant sur la coupure).
Pour les impôts sur les revenus, une progression des recettes fiscales serait essentiellement portée par les mesures issues du Pres, au titre de la promotion de l’investissement privé en 2026.

En détails, cela concernerait : la hausse du prix du carburant de 300 francs CFA (100 milliards) ; la révision des cadrages des importations à hauteur de 200 milliards ; la révision de la contribution forfaitaire à 200 milliards… la baisse des dépenses fiscales (100 milliards).

Pour rappel, toutes les évaluations effectuées depuis 2008 confirment que les dépenses fiscales représentent entre 20 % et 30 % des recettes fiscales. En 2026, elles se situeraient à 23,5 % dans le cadre du Pres et 18,3 % dans la Lfr 2025.

Concernant les droits et taxes, ils devraient s’élever à 1 700 milliards, sous réserve de la mise en place du programme de cession de 5 % des participations de l’État dans le capital de sociétés budgétaires pour des montants respectifs de 145,2 milliards et 46,3 milliards. Ils devraient se contracter de 11,8 % par rapport à la Lfr 2025 et de 33,2 % comparativement à la Lfr 2023, du fait d’une baisse anticipée des… (suite coupée, page interrompue).

À la page 42, le rapport économique et financier annexé au projet de loi des finances 2026 note une mauvaise tendance dans l’évolution des recettes non fiscales provenant des comptes de dépôt. Cette tendance se serait renouvelée, le 8 août 2017, pour 17 ans. Or, il ressort d’une des clauses de l’avenant que cette taxe pouvait être renouvelée pour une durée équivalente. 


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